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Le titulaire de l´ONU signale la crise financière au sein de l´organisation

Nations Unies, 5 juin, (Prensa Latina) Le secrétaire Général de l´ONU, Antonio Guterres, a tiré hier la sonnette d´alarme quant à la crise financière que traverse l´organisation multilatérale et a proposé certaines mesures pour tenter de faire face à cette situation.

« Il s´agit d´une crise à laquelle fait face l´ONU depuis des années, et elle est due à de multiples causes ; l´actualité compromet le travail de différentes instances et nuit aux efforts de réformes », a-t-il exprimé dans un rapport à la Cinquième Commission chargée des thèmes administratifs et budgétaires.

« Cela empêche également de rembourser les fonds aux pays qui apportent des contingents et des forces de polices aux missions de maintien de la paix des Nations Unies », a-t-il indiqué.

« J´ai, en plusieurs occasions, exprimé lors de ces deux dernières années ma préoccupation quant à la dégradation de la santé financière de l´organisation », a-t-il rappelé en exhortant les États membres à de nouveau s´engager à payer leurs obligations financières à temps et dans leur totalité.

« Les opérations concernant le budget régulier affrontent de graves problèmes de liquidité », a-t-il détaillé en offrant des détails au sujet de ce manque de liquidité en début d´année, et signalant que le troisième trimestre serait apparemment le plus problématique.

« Compte tenu du fait que 70 pour cent des dépenses du budget ordinaire est destiné à couvrir les salaires et autres coûts de personnel, les retards concernant le recrutement provoquent des problèmes opérationnels », a-t-il exposé.

Puis il a souligné que « l´ONU ne peut opérer dans le cadre aussi limité de liquidité », appelant à aborder les difficultés structurelles le plus vite possible.

« Tout comme les opérations du budget régulier, les opérations de maintien de la paix font face à ces constants défis de liquidité », a-t-il continué.

« Le plus important est que nous ne pouvons pas rembourser les pays qui apportent des contingents et des forces de polices. C´est ainsi que nous ne respectons pas nos engagements envers ces nations ».

Guterres a expliqué qu´il a dû réduire les dépenses de ces opérations pour s´aligner sur les liquidités disponibles et ainsi respecter les normes, mais que cela commence à avoir un impact sur la mise en œuvre des mandats.

« Nous prenons le risque de compromettre notre travail et nos réformes si nous n´abordons pas de manière urgente et directe la dégradation de la situation financière », a-t-il manifesté.

Pour sa part, la délégation cubaine à l´ONU a signalé que les mesures proposées par le secrétaire général pour transformer la conception budgétaire et soulager la difficile situation financières ne seraient pas nécessaires si les États-Unis payaient leurs contributions et leurs parts à l´organisme multilatéral.

« Tout accord auquel nous, les États membres, pouvons parvenir concernant ces propositions n´aura aucun résultat positif et durable si le plus important contributeur continue de ne pas respecter les responsabilités que lui assigne la Charte de l´ONU », a souligné l´ambassadeur cubain Humberto Rivera.

« Dans ce contexte, il est vital que les membres permanents du Conseil de Sécurité ne cessent de respecter leurs obligations financières puisqu´elles représentent une responsabilité particulière quant au budget des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales », a-t-il souligné.

Peo/jha/ifb

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