Caracas, 11 janvier (Prensa Latina) L´installation, il y a quelques jours, à la frontière colombo-vénézuélienne, de l´entreprise DynCorp International, chargée de la fabrication d´armement de guerre, met aujourd´hui en alerte les autorités du Venezuela.
Le député de l´Assemblée Nationale Constituante (ANC) Julio Chavez a précisé au programme « Al Aire », de Venezolana de Television, que cette corporation est d´origine israélo-britannique et qu´elle se charge de composants pour des armes maritimes, aériennes et terriennes.
Il a ainsi souligné que plusieurs investigations confirment que le consortium compte sur des fonds du gouvernement nord-américain et que des traces de ses fabrications ont été retrouvées dans des attaques au Moyen-Orient.
Chavez a également signalé que l´installation de cette entreprise internationale dans la commune colombienne de Cúcuta est encouragée par le président de ce pays, Ivan Duque, et met en alerte le Gouvernement bolivarien compte tenu de menaces réitérées d´intervention militaire par la zone frontalière.
Le constituant a à ce sujet rappelé que Duque a déjà été signalé pour favoriser depuis l´État le narcotrafic et le paramilitarisme, raison pour laquelle il est selon lui nécessaire de « gouverner et contrôler le territoire limitrophe ».
Il a en ce sens soutenu la décision du mandataire vénézuélien Nicolas Maduro de rouvrir les passages frontaliers piétons entre les deux pays, mais avec des contrôles migratoires stricts et par le biais de l´initiative du carnet frontalier pour les citoyens colombiens.
Chavez a démenti la matrice d´opinion selon laquelle Nicolas Maduro était soumis à des pressions depuis la Colombie pour la réouverture des ponts frontaliers, ou encore que cela résultait de prétendus accords obtenus à la table de dialogue d´Oslo, en Norvège.
« Il s´agit d´anticiper ce qui entre et sort du Venezuela, et d´être en alerte face à une nouvelle tentative de coup d´État », a conclu le membre de l´ANC.
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