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L´ONU préoccupée quant aux assassinats de leaders sociaux en Colombie

Bogotá, 12 juin (Prensa Latina) Guillermo Fernandez, représentant adjoint de l´Office de la Haute Commissaire pour les Droits de l´Homme, a averti que les chiffres d´assassinats de leaders sociaux en Colombie sont très élevés et continuent d´augmenter.

Lors de la présentation d´un rapport sur la situation des leaders sociaux dans ce pays, Fernandez a signalé que 115 défenseurs des droits de l´Homme ont été assassinés en 2018, puis que sur les 76 dénonciations enregistrées depuis le début de cette année 26 ont déjà été vérifiées.

Le document qui a été rendu public dans le département de la Guajira, dans le nord-est de la Colombie, indique que 24 départements du pays sont touchés par la violence politique, plus particulièrement ceux d´Antioquia, du Cauca et du Nord de Santander.

Selon cette étude, la presse a également enregistré une augmentation préoccupante du nombre de menaces et d´agressions contre des journalistes en 2018.

« Jusqu´au 2 novembre 2018, trois homicides avaient été dénoncés, 200 menaces et 477 agressions contre la presse, nuisant gravement à la liberté d´expression », indique le texte mentionné.

Face à cet exposé, Fernandez a exhorté le Gouvernement colombien à renforcer les garanties pour les défenseurs des droits de l´Homme et les leaders sociaux.

Quant à la présence de l´État dans les territoires, l´instance de l´ONU a estimé que l´on continue d´observer que dans certaines occasions « l´État se présente uniquement au travers de l´Armée, ce qui oblige celle-ci à développer des tâches qui ne sont pas propres à sa responsabilité institutionnelle ».

Toujours selon ce rapport, les principales raisons pour lesquelles sont assassinés ces leaders sociaux sont: le soutien à l´Accord de Paix, les plaintes concernant des actions criminelles etle fait d´encourager la substitution des cultures illicites (principalement la coca).

Au sujet de l´Accord de Paix signé entre l´État et l´ancienne guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-EP), l´Office de la Haute Commissaire pour les Droits de l´Homme manifeste que le Gouvernement actuel aura la responsabilité historique de continuer la pleine mise en œuvre des différents points accordés car « il ne pas y avoir de retour en arrière ».

peo/oda/tpa

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