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La Cour Suprême rejette la demande en liberté déposée par les avocats de Lula

Brasilia, 26 juin (Prensa Latina) De manière tout-à-fait inespérée, le Tribunal Suprême Fédéral (SFT) du Brésil a décidé hier d’étudier la demande de mise en liberté déposée par les avocats de l’ancien président de la République brésilienne, Luis Inácio Lula da Silva.

Au cours d’une audience du SFT, le juge Gilmar Mendes a défendu la mise en liberté de Lula.

Mendes a pris cette décision après que les avocats de l’ancien président aient insisté pour que la demande de mise en liberté déposée au nom de leur client soit traitée de toute urgence étant donné que l’ancien juge Moro, à l’origine de la condamnation de Lula pour de supposés actes de corruption, avait agi de manière partiale au cours de l’opération Lava Jato et que son parti-pris politique avait été corroboré par les documents parus sur « The Intercept ».

En principe, le Tribunal avait remis l’étude de cette demande en liberté à une date ultérieure, mais, de manière très surprenante, tôt ce hier matin, il est revenu sur cette position.

Les avocats de Lula demandaient également que Moro (maintenant ministre de la Justice et de la Sécurité Publique) soit suspendu de ses fonctions. Cette requête a maintenant beaucoup plus de chance d’aboutir à la suite des révélations du site Intercept Brasil montrant comment le juge Moro est intervenu dans le travail des procureurs chargés de l’enquête Lava Jato afin d’empêcher Lula de se présenter aux  élections présidentielles d’octobre dernier.

Depuis quelques semaines, « The Intercept », le site digital du journaliste et avocat nord-américain Glenn Greenwald, publie des dialogues illégaux qui corroborent le rôle politique joué par Moro et par le procureur Deltan Dallagnol, le coordonnateur de Lava Jato, au cours de l’enquête menée contre Lula.

Par conséquent, la défense de l’ancien président a remis au Tribunal Suprême une requête en 73 pages demandant la nullité du procès et la remise en liberté immédiate de Lula.

La preuve principale du rôle politique joué par l’ancien juge Moro serait son acceptation du poste de ministre de la Justice offert par le président Bolsonaro.

À quoi s’ajoutent les révélations publiées par « The Intercept » basées sur des documents audio, des e.mails et des conversations compromettantes entre Moro et les magistrats chargés de Lava Jato.

Mais le STF du Brésil a rendu publique sa décision de rejeter, par un vote de trois ministre contre deux, la deuxième demande de l´ancien président Luiz Inacio Lula da Silva interposé hier par habeas corpus.

peo/jf/ocs

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