Caracas, 28 juin (Prensa Latina) La nouvelle tentative de coup d’État contre le Gouvernement du Venezuela est un signe évident du désespoir régnant dans les rangs de l’opposition, estiment les autorités du pays.
Jorge Rodríguez, le ministre de la Communication, a révélé l’existence d’un projet de complot dirigé par des militaires à la retraite et dont l’objectif était d’éliminer physiquement le président Nicolás Maduro ainsi que d’autres hauts dirigeants politiques et militaires.
Selon les informations fournies par le ministre, les personnes impliquées dans ce complot avaient l’intention de libérer Raúl Baduel (ce dernier accomplissant une peine de prison pour s’être approprié des fonds publics et avoir porté atteinte à l’intégrité de la nation) afin qu’il s’autoproclame président de la République lors d’une conférence de presse.
C’est ainsi qu’une partie de l’opposition -ayant aussi des appuis à l’étranger- espérait « porter un coup » à Juan Guaidó, l’autre président auto-proclamé en charge du pays depuis janvier dernier.
Cependant, des membres des Forces Armées Nationales Bolivariennes qui s’étaient infiltrés dans ce groupe parvinrent à enregistrer le contenu des réunions au cours desquelles ces actions étaient planifiées, a expliqué le président de l’Assemblée Nationale Constituante, Diosdado Cabello.
La majeure partie de ces informations, ont expliqué les autorités, proviennent d’une rencontre qui eut lieu dans le centre commercial Buenaventura, à Guarenas, et dont les enregistrements téléphoniques et les contenus informatiques furent interceptés par les services de renseignement.
Le résultat global des enquêtes a permis aux autorités d’obtenir 56 heures de vidéo sur les diverses opérations que ces secteurs de la droite avaient l’intention de mener.
Une étude de ces documents montre clairement que le niveau de contradiction et les luttes à l’intérieur de l’opposition avaient atteint un tel point que certains membres imaginèrent un complot contre le propre Juan Guaidó afin de le remplacer par Raúl Baduel. « Difficile d’imaginer une situation plus absurde », a fait remarquer Jorge Rodríguez.
De son côté, Nicolás Maduro, a déclaré qu’il s’agissait d’un projet terroriste contre la société et la démocratie vénézuélienne financé par le Gouvernement de Colombie depuis les États-Unis.
« Ils projetaient une véritable tuerie », s’est indigné le chef de l’État, « et parlaient d’assassiner 60 militants appartenant à des « colectivos » (organisations communautaires) et de poser des bombes afin de détruire plusieurs bâtiments du service public.
Maduro a condamné l’administration d’Iván Duque pour sa complicité dans ce complot qui projetait, entre autres, son assassinat, celui de sa femme, de Diosdado Cabello ainsi que d’autres autorités et ministres du pays.
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