Abu Dabi, 28 juin (Prensa Latina) Les Émirats Arabes Unis (EAU) ont rejeté les accusations portées contre l’Iran au sujet des attaques de navires pétroliers dans la mer d’Oman et dans leurs eaux territoriales.
C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires Étrangères Abdalá bin Zayed Al Nahyan, au cours d’une conférence de presse donnée à Moscou, rapporte la presse émiratie.
« Il n’existe pas de preuves claires, scientifiques et convaincantes » pour rendre la République Islamique d’Iran responsable de tels actes, a affirmé le ministre, s’opposant ainsi aux accusations des États-Unis et de l’Arabie Saoudite.
Bin Zayed Al Nahyan a répété qu’on n’avait pas de preuves pour rendre l’Iran responsable de ce qui était arrivé.
« En toute honnêteté, il nous est impossible de faire porter la responsabilité des actes survenus dans la mer d’Oman à un État en particulier car nous n’avons pas de preuves », a-t-il insisté.
En mai dernier, quatre tankers ont été victimes d’actes de sabotage dans les eaux territoriales émiraties, près du détroit d’Ormuz.
Une enquête commune menée par les saoudiens, les émiratis et les norvégiens est parvenue à la conclusion que, le plus probable, était qu’un État était derrière ces actes, mais aucun pays n’a été nommément accusé.
Un mois après cet incident, près du port émirati de Fujairah, deux autres navires pétroliers -dont l’un affrété par le Japon- ont reçu des impacts d’origine inconnue.
« Si d’autres pays possèdent des informations à ce sujet, je suis certain que la communauté internationale les écoutera, mais il est nécessaire qu’elles soient basées sur des faits sérieux et analysées professionnellement afin qu’elles puissent être vérifiées et crédibles ».
Le chef de la diplomatie des EAU a confirmé qu’il existe des désaccords entre son pays et les États-Unis, que ceux-ci sont surtout apparus lors de la récente visite du secrétaire d’État Mike Pompeo, que les deux pays sont tombés d’accord sur le fait qu’il fallait sécuriser la routes maritime, mais en aucun cas dans le cadre de mesures contre l’Iran.
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