vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Les grands médias censurent l’article du rapporteur de l’ONU sur Assange

Genève, 28 juin (Prensa Latina) Nils Melzer a assuré hier que les médias dominants de l’Occident refusent de publier un article dans lequel il retrace les irrégularités du dossier du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

Melzer a déclaré qu’il a été censuré par les journaux Times, The Financial Times, The Guardian, Sydney Monitor, Australian Times, Canberra Times, The Telegraph, The New York Times, The Washington Post, Thomson Reuters foundation et Newsweek.

Le Rapporteur Spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a également indiqué que la chaîne de télévision britannique BBC s’était opposée à sa participation à l’une de ses émissions.

Il a souligné que cette tendance est très dangereuse, dans la mesure où le silence dans des cas comme celui du cyber-activiste australien Julian Assange ou du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi peuvent avoir de graves conséquences pour la liberté d’expression.

Assange s’est réfugié au siège diplomatique équatorien à Londres en 2012, après avoir perdu tous les appels contre l’extradition que le Royaume-Uni s’apprêtait à exécuter, en accédant à la requête du parquet suédois qui le requérait pour enquêter sur des délits sexuels présumés.

Le cyber-activiste refusait son extradition considérant que la Suède le remettrait aux États-Unis, où il pouvait faire face à la peine de mort pour avoir divulgué des milliers d’archives secrètes de la diplomatie et des militaires étasuniens lors des incursions en Irak et en Afghanistan.

Assange a été arrêté le 11 avril dernier après que l’actuel président de l’Équateur, Lenín Moreno, ait annulé l’asile que lui avait accordé son prédécesseur Rafael Correa.

Le 1er mai, un tribunal londonien a condamné Assange à 50 semaines de prison pour avoir violé les conditions de sa libération sous caution en juillet 2012.

Les États-Unis ont demandé son extradition pour le juger pour avoir publié des documents secrets compromettants et pour avoir prétendument pirater un ordinateur du Gouvernement.

Khashoggi, connu pour ses critiques à l’égard des autorités saoudiennes, a été vu en vie pour la dernière fois le 2 octobre 2018, lorsqu’il est entré au consulat de son pays à Istanbul pour récupérer des documents, où il a été étranglé et découpé, selon le parquet turc.

Un travail de la rapporteur de l´ONU concernant cet assassinat a récemment été rendu public, mais comme dans le cas de Melzer sa diffusion a été plus que limitée.

peo/mv/mml

EN CONTINU
notes connexes