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Le président de la République encourage les cubains à consolider et améliorer la politique culturelle du pays

La Havane, 1er juillet (Prensa Latina) Le président Cubain, Miguel Díaz-Canel, a exhorté hier les cubains à renforcer la politique culturelle du pays et à lui donner un contenu approprié aux exigences des temps modernes.

« Nous autres, qui sommes chargés de l’administration du pays, devons faire preuve de cohérence. Il n’existe pas une politique culturelle pour le secteur de l’État et une autre pour le secteur privé. Il faut que, dans tous les deux, nous encouragions,  défendions et donnions leur place à ceux qui font un art authentique », a affirmé le président.

En clôturant le IXème Congrès de l’Union des Écrivains et Artistes de Cuba (UNEAC) qui s’est tenu au Palais des Conventions de la capitale, le chef de l’État a mis l’accent sur la valeur de la culture. « Celle-ci »,  a-t-il insisté, « est un élément fondamental dans les rouages de notre production. Il est dans notre intérêt d’encourager tous les efforts qui peuvent être faits dans ce domaine ».

Díaz-Canel a conseillé de promouvoir les activités culturelles dans toutes les villes et toutes les régions touristiques afin d’enrichir la vie culturelle de leurs habitants et d’attirer et conquérir les visiteurs de notre pays.

« Nous devons faire preuve d’authenticité et ne plus vendre des spectacles « en boîte » qui ne sont que le produit d’une pseudo-culture et répondent davantage à un impératif de rentabilité qu’à la fierté de montrer qui nous sommes vraiment », a affirmé le président.

« Cuba est une puissance culturelle et le tourisme, étant donné sa nature actuelle, est une activité économique qui nous apporte quotidiennement des fonds dont nous avons besoin, et qui pourraient être bien supérieurs encore ».

Selon le président, le système des écoles artistiques n’exploite pas suffisamment son potentiel d’exportation de services. Il devrait proposer davantage de cours dans des domaines de l’enseignement artistique pour lesquels il faudrait établir des modalités d’inscription et d’assistance plus adaptées à l’excellence du niveau que proposent les académies d’art cubaines.

Dans cette même logique, a-t-il continué, l’UNEAC devrait jouer un rôle de catalyseur pour tous les efforts et toutes les actions destinés à faire connaître et à promouvoir internationalement  nos industries culturelles.

« Alors que toutes les portes se fermaient pour Cuba parce que le pays osait affirmer aux yeux du monde sa souveraineté et sa liberté »,  a-t-il rappelé, « des fenêtres s’ouvraient – à l’intérieur de l’empire nord-américain lui-même – par lesquelles pénétraient la musique, les arts plastiques, le ballet, la danse, le théâtre, et bien d’autres manifestations culturelles qui sont les ambassadrices de notre pays ».

« Les ponts que la culture cubaine a construits, avec le soutien d’amis fidèles -alors que, pendant de longues années, les relations entre Cuba et les États-Unis étaient pratiquement au point zéro- ont permis à nos deux pays d’entretenir un échange d’une telle ampleur que l’administration étasunienne actuelle a proposé d’y mettre un terme définitif », a précisé Díaz-Canel.

« Et il en est de même pour l’Europe, l’Asie et l’Afrique où nos artistes ont joué le rôle de véritables ambassadeurs culturels, ont ouvert des portes et facilité des relations qui se seraient autrement avérées plus difficiles – et peut-être même impossibles- sans leur présence ».

« Nous avons encore beaucoup à faire et je sais que vous avez le talent, la force et la connaissance pour continuer à progresser dans ce domaine. Je sais que vous amènerez au pays des fonds qui sont essentiels à sa croissance », a conclu Díaz-Canel.

Peo/jha/msm

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