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« Le Cri », première mondiale de la Compagnie Irène Rodríguez, aux États-Unis

New York, 1er juillet (Prensa Latina) La compagnie cubaine Irène Rodríguez vient de faire son retour au Jacob’s Pillow Dance Festival, aux États-Unis, avec une première mondiale: « El Grito » (« Le Cri »), œuvre inspirée du célèbre tableau d’Edward Munch.

Produit par le Jacob’s Pillow Festival, ce spectacle, auquel participait la troupe au complet -et dont la musique, composée spécialement pour ce ballet par Reynier Llorente et David Acosta, était interprétée en direct par un orchestre.

« La première à eu lieu le 26 juin dernier. Ce fut un moment spectaculaire », a déclaré Rodríguez à Prensa Latina.

« Le Cri », nous a-t-elle expliqué, « est une synthèse du pathos et de l’inspiration expressionniste qui imprègnent l’œuvre de Munch ».

« Nous sommes partis de ce tableau et nous avons fait un travail en profondeur à la fois chorégraphique et dramatique afin de transmettre aux spectateurs le désespoir et la douleur intérieure que déclenchent en nous ce cri, le plus assourdissant que la nature ait jamais produit ».

« Un autre aspect de cette première mondiale, et en décalage, en quelque sorte, avec elle », nous a précisé la productrice, « a été la chorégraphie originale que nous avions choisie et dont l’aspect le plus marquant était une puissante interprétation masculine de flamenco ».

Du 26 au 30 juin, la Compagnie d’Irène Rodríguez a donné sept représentations dans le théâtre Tex Shawn. Ce fut une expérience palpitante et variée car cette première du « Cri » était accompagnée d’autres œuvres, parmi les préférées du public, mais dont certaines n’avaient jamais été présentées aux États-Unis.

Parmi ces dernières se trouvaient « La Pena Negra », inspirée d’un poème de Federico Garcia Lorca et produite par le Jacob’s Pillow Dance Festival en 2017; ainsi que « Le Mythe », Prix du Public et Prix de l’Union Nationale des Écrivains et Artistes de Cuba au Concours de Danse de l’Atantique Nord Vladimir Malakhov. C’est est une œuvre particulière où les spectateurs ne peuvent voir que le travail minutieux des pieds exécuté par les danseurs et qui a été couronnée au Concours International des Académies de Ballet; elle a suscité un grand intérêt parmi les spectateurs et la critique.

Un autre des spectacles à l’affiche était « Homenage » (« Hommage »), un tribut à José Greco, le chorégraphe et danseur de flamenco légendaire rendu célèbre pour avoir fait connaître la danse espagnole aux États-Unis à travers le théâtre et le cinéma.

Sans oublier « Encierro », une œuvre interprétée pour la première fois aux États-Unis et inspirée par les Courses de Taureaux de Pampelune et de Navarre. Après sa première, le mois dernier, à La Havane, la critique de « Arte » -la meilleure revue spécialisée dans le ballet- a été  particulièrement élogieuse:  » C’est avec force et énergie qu’Irene Rodríguez et sa troupe ont réussi à mettre en scène l’un des spectacles les plus mémorables de danse flamenco à Cuba ».

Et pour clore ce riche programme: « Amarante », un solo de Rodríguez, qui a reçu un excellent accueil en janvier dernier, lors de sa présentation au Joyce Theatre de New York, où la résistance physique et la passion de l’artiste ont été grandement appréciées.

Depuis 2012, Irène Rodríguez, qui est à la fois danseuse étoile et chorégraphe-maître de ballet, dirige elle-même le destin de sa troupe et un an plus tard, à peine, elle a ouvert à La Havane une École Professionnelle de Danses Espagnoles devenue le vivier de sa propre compagnie.

Peo/tgj/ifb

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