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Venezuela: l’enquête sur le décès en prison d’un militaire suit son cours

Caracas, 3 juillet (Prensa Latina) À la suite de l’arrestation de deux agents accusés de participation présumée dans la mort du capitaine de corvette Rafael Acosta l’enquête sur le décès de ce dernier se poursuit. Au moment des faits, Rafael Accosta se trouvait en détention dans les locaux de la Direction Générale du Contre-espionnage Militaire (Dgcim).

Le Ministère Public a demandé la détention préventive du lieutenant Ascanio Antonio Tarascio et du sergent Estiben José Zarate, tous deux agents de la Dcim.

Ils sont accusés d’avoir donné la mort avec intention à Rafael Acosta alors qu’il était incarcéré et que se déroulait une enquête pénale sur son implication présumée concernant des actes de terrorisme, ainsi qu’à une tentative de sédition et d’assassinat du président de la République en relation avec le complot récemment découvert et démantelé par les autorités vénézuéliennes.

De son côté, la « Defensoria del Pueblo” (agence de défense des droits de l’Homme financée par l’État et chargée d’enquêter sur les plaintes déposées contre toute autorité publique) a annoncé qu’elle lançait également une enquête pour faire la lumière sur le décès d’Acosta.

Dans un communiqué officiel, la “Defensoria del Pueblo” a demandé à tous les organismes de sécurité de l’État d’ “optimiser leurs efforts afin d’empêcher tout acte de violence et de garantir le droit à la vie, à la santé et à l’intégrité physique et morale de toutes les personnes, surtout lorsqu’elles se trouvent privées de liberté ou en détention”.

“ La « Defensoria del Pueblo” encourage toutes les organisations judiciaires à garantir un procès en bonne et due forme pour cette affaire, à respecter toutes les démarches judiciaires et administratives habituelles et à également assurer une protection efficace aux personnes concernées”.

La “ Defensoria del Pueblo” assure le Ministère Public de son soutien “dans son travail d’expertise nécessaire pour déterminer les causes du décès et les responsabilités dans cette affaire”.

Acosta se trouvait dans les locaux de la Dgcim en raison des plaintes déposées à son encontre par le Gouvernement, après 14 mois d’enquête et de recherches effectuées par les services de renseignement de l’État.

Peo/oda/ebr

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