Caracas, 4 juillet (Prensa Latina) Le président de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) du Venezuela, Diosdado Cabello, a ratifié aujourd’hui la condamnation par la Révolution bolivarienne de tout acte de torture ou de violence.
Dans son programme habituel de « Con el mazo dando » (« À coups de marteau »), retransmis par la chaine nationale Venezolana de Televisión, Cabello a assuré qu’en 20 années au pouvoir, le Gouvernement révolutionnaire a démontré qu’il n’avait pas besoin d’avoir recours à de telles méthodes inhumaines pour montrer qu’il avait raison.
Il a insisté sur le fait que la torture avait fait partie de la politique d’État sous les régimes néolibéraux précédents, dans ce qu’on appelait la « Quatrième République », mais, qu’à l’inverse, l’Exécutif bolivarien et ses institutions garantissent l’application de la justice pour punir les actes de cette nature.
Le président de l’ANC a souligné que les droits de l’Homme s’appliquent de la même manière pour tous les citoyens et non pas de manière sélective, comme le prétend la droite vénézuélienne.
À la fin de sa récente visite au Venezuela, la haute commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a souligné que les autorités s’étaient engagées à faire une évaluation de la commission nationale pour la prévention de la torture et l’étude des principaux obstacles qui pourraient empêcher l’accès à la justice.
Dans une autre partie de son programme télévisé, Cabello a regretté l’agression commise par deux policiers qui ont gravement blessé un jeune homme au visage en déchargeant leur fusil à plombs au cours d’une manifestation publique dans l´état vénézuélien de Táchira.
Diosdado Cabello, qui est également vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela, a aussi indiqué le fait que l’un des deux policiers arrêtés pour avoir tiré sur Rufo Chacon s’était proposé comme garde du corps de la Gouverneure de l’opposition Laidy Gómez, après avoir suggéré que les forces de police présentes à la manifestation avaient été infiltrés par des éléments opposés au processus bolivarien.
Les deux policiers concernés, a-t-il ajouté, ont été arrêtés pour utilisation disproportionnée de la force contre le jeune Chacon.
Hier, mercredi, le procureur général Tarek William Saab a assuré que ces deux fonctionnaires seraient sévèrement sanctionnés pour ne pas avoir respecté les droits fondamentaux du jeune homme et de son frère, âgé de 14 ans, qui a également été blessé.
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