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Des patients vénézuéliens victimes du blocus des États-Unis

Caracas, 12 juillet (Prensa Latina) Les familles de patients vénézuéliens ont dénoncé devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU l’impact du blocus économique étasunien sur le pays sud-américain, a rapporté une source diplomatique.

Pendant la 41ème session de l’organisme multilatéral, la Fondation Latino-américaine pour les Droits de l’Homme et le Développement Social (Fundalatin) a montré les visages des victimes touchées par les interruptions de traitement en raison des sanctions financières appliquées par Washington, a commenté la chancellerie dans un communiqué de presse.

Les mesures coercitives appliquées notamment contre la compagnie des pétroles vénézuéliens (Pdvsa) et sa filiale nord-américaine Citgo ont empêché l’État vénézuélien d’assurer des paiements d’assistance médicale spécialisée à l’étranger en raison du refus des banques à exécuter les transactions.

Les patients atteints de diverses pathologies bénéficiaient d’un programme financé par l´entreprise étatique vénézuélienne, dans le cadre duquel ils se rendaient dans des pays tels que l’Argentine, l’Espagne, les États-Unis et l’Italie, pour leur garantir des examens et des traitements spécialisés, à la charge du Gouvernement vénézuélien.

Yelibeth Albornoz, mère d’Isabella Guevara, âgée de 23 mois, a raconté que sa fille avait été transférée en Argentine pour recevoir une greffe du foie et qu’elle a actuellement besoin d’un traitement coûteux et délicat pour ne pas perdre son organe.

À l’instar d’Isabella, quatre autres enfants sont touchés par la détention du programme d’assistance financé par Citgo, qui comprenait le paiement de l’hébergement et les frais quotidiens des patients et des membres de leur famille, a précisé Albornoz.

Les malades transférés en Argentine et leurs accompagnateurs ont de plus vécu la situation difficile d’être expulsés des immeubles où ils étaient provisoirement logés, a indiqué la source.

En mai dernier, les mères des cinq enfants qui se trouvent à Buenos Aires ont envoyé une missive à la haute commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, à qui elles ont demandé d’intercéder pour que leurs enfants puissent poursuivre leur traitement, mais elles n’ont reçu aucune réponse.

Peo/oda/wup

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