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L’Iran nie la possibilité d’un dialogue avec les États-Unis tant que dureront les sanctions

Téhéran, 15 juillet (Prensa  Latina) Le Ministère des Affaires Étrangères Iranien a rejeté hier toute idée d’un possible dialogue avec les États-Unis et a ainsi démenti les fausses informations qui circulent sur des négociations en cours entre les deux pays.

L’agence de presse Irna  a rapporté les propos de Seyyed Abbas Musavi, le porte-parole de la chancellerie iranienne, selon lequel plusieurs médias ont dernièrement fait état d’un possible dialogue entre Téhéran et Washington avec la Russie comme intermédiaire; mais cette nouvelle, a déclaré Musavi, ne correspond pas à la réalité.

L’Iran a déjà déclaré qu’il n’y aura aucune négociation avec la Maison Blanche tant que dureront  les sanctions imposées par les États-Unis de manière arbitraire et en violation de la Charte des Nations Unies, a insisté le diplomate.

La tension entre Washington et Téhéran est montée de plusieurs crans depuis que le président Donald Trump, en 2018, a décidé de quitter l’accord nucléaire signé entre l’Iran, d’une part, et les États-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, d’autre part.

Dans une série d’informations rendues publiques à Londres ce dimanche,  Kim Daroch, l’ancien ambassadeur britannique à Washington, a assuré son Gouvernement que le chef de la Maison Blanche avait rompu le pacte nucléaire afin d’en finir avec l’héritage  de son prédécesseur, Barack Obama.

Il y a une semaine, le porte-parole du Gouvernement iranien, Ali Rabii, a fait savoir que son pays allait dépasser officiellement la limite d’enrichissement d’uranium que le Plan d’Action Intégral Conjoint avait fixée à 3,67.

Nous ne respecterons pas les termes de ce pacte à tous prix, même si nous ferons tout notre possible pour le préserver; notre attitude dépendra de celle adoptée par les autres signataires mais toutes les décisions que nous prendrons le seront dans l’intérêt fondamental de notre pays, a ajouté Rabii.

La crise entre les deux pays se fait chaque jour plus aigüe, à tel point que le 21 juin dernier, après que les iraniens aient abattu un drone nord-américain qui avait violé l’espace aérien de Téhéran, Trump est allé jusqu’à donner son feu vert pour une intervention militaire, avant de changer d’avis au dernier moment.

Pendant ce temps, les sanctions nord-américaines contre la vente de pétrole iranien sont toujours en vigueur, et malgré toutes les sanctions imposées par Washington depuis 14 mois, la République Islamique résiste toujours, a affirmé hier le président Hassan Rohani.

Peo/mem/avr

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