Tegucigalpa, 24 juillet (Prensa Latina) Plus de 150 organisations mondiales condamnent aujourd’hui l’usage aveugle de la force par les corps armés du Honduras et appellent l’État à mettre fin à ces pratiques qui violent les droits de l’Homme.
Les actions en soutien à la Plate-forme pour la Défense de la Santé et de l’Éducation ont donné lieu à des mobilisations d’étudiants réprimées par la police, au moyen de gaz lacrymogènes, d’agressions physiques et d’arrestations, dont des mineurs ont été victimes.
Des institutions telles que le Comité d´Amérique Latine et des Caraïbes pour la Défense des Droits des Femmes et le Conseil Civique des Organisations Populaires et Autochtones du Honduras rejettent notamment la réaction violente et l’utilisation abusive du système pénal pour punir les manifestants.
Le Fonds d’Action d’Urgence pour l’Amérique Latine et les Caraïbes est l’une des organisations signataires qui assurent que la situation actuelle témoigne d’une escalade de la violence, liée à la crise politique que connaît le pays depuis la rupture de l’ordre constitutionnel en 2009.
Ces organisations demandent en ce sens au gouvernement hondurien de garantir le droit légitime à la protestation et à l´arrêt immédiat de l’intimidation, de la criminalisation et de l’emploi de la force.
L’identification des responsables des opérations de police qui ont violé les droits des mineurs pour être jugés et sanctionnés avec la diligence voulue figure également parmi leurs exigences.
Il y a quelques jours à peine, les forces de sécurité honduriennes ont lancé des gaz lacrymogènes dans le cadre d´une intervention à l’Institut José Trinidad Reyes, à laquelle s’ajoute les violations des droits de l’Homme de ceux qui ont participé aux mobilisations de ces derniers mois, en faveur de l’éducation et de la santé publiques.
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