Paris, 24 juillet (Prensa Latina) L’Assemblée Nationale a ratifié hier l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne (UE) et le Canada, un accord qui, pour le Parti Communiste Français (PCF), est une véritable arme de destruction massive.
Tous les députés communistes ont donc voté contre ce pacte qu’ils considèrent comme une attaque contre les droits démocratiques, sociaux et environnementaux et qui, de plus, enfreint les règlements de l’Accord de Paris destiné à combattre le changement climatique et à protéger l’avenir de notre agriculture, a fait savoir le PCF dans un communiqué.
Selon le PCF, en défendant cet accord, le gouvernement a garanti « la suprématie des grandes multinationales sur les États et les citoyens » au lieu d’avoir fait appel à la coopération et à la solidarité.
Hier après-midi, comme il fallait s’y attendre, le parti du gouvernement, « La République En Marche » et ses alliés du Mouvement Démocrate ont fait valoir leur supériorité numérique au Palais Bourbon, bien que, avec 266 voix contre 213, la marge ait été bien plus courte qu’on eût pu l’imaginer.
D’après le PCF, les vrais perdants dans cette affaire sont les peuples d’Europe et du Canada.
L’exécutif, quant à lui, insiste pour dire que cet accord, connu sous le nom de CETA, est économiquement profitable puisque, pendant les deux années où il a été appliqué de manière provisoire, il a engendré des centaines de millions d’euros d’excédent commercial et a donné aux compagnies françaises l’occasion de pénétrer le marché canadien.
Au contraire, pour ses détracteurs, l’accord ratifié hier par l’Assemblée Nationale présente des risques sanitaires et écologiques et aura, en outre, un impact négatif sur les agricultures locales.
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