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Les États-Unis attaquent les missions médicales cubaines par des restrictions de visas

Washington, 27 juillet (Prensa Latina) Les États-Unis ont annoncé hier des restrictions sur les visas pour les fonctionnaires cubains liés aux missions médicales de l’île à l’étranger, dans une attaque contre l’un des programmes de solidarité les plus importants du pays caribéen.

Le jour même où le Département d’État a ajouté deux hôtels et autant d’éditeurs à sa liste de plus de 200 entités cubaines interdites aux nord-américains, il a fait connaître cette nouvelle mesure dans le cadre de son hostilité envers la nation voisine.

En dépit de la reconnaissance internationale du travail des professionnels de la santé cubains dans les régions les plus variées du globe et du caractère volontaire de ces missions, l’administration de Donald Trump utilise comme argument pour justifier ces restrictions des soi-disant pratiques coercitives et d’abus professionnels.

Selon un communiqué du Département d’État, les restrictions de visa pourraient s’appliquer aux membres de la famille des fonctionnaires liés à l’activité des médecins de l’île.

Ce n’est pas la première fois que Washington s’en prend aux missions de santé de la majeure partie des Antilles, puisque Cuba avait déjà pris pour cible avec la mise en place du dénommé « Programme Parole » pour les médecins cubains.

Ce mécanisme, approuvé par le gouvernement de George W. Bush (2001-2009) et suspendu par celui de Barack Obama (2009-2017) encourageait le vol de cerveaux en incitant les médecins et autres professionnels de la santé à quitter les missions internationalistes et à émigrer aux États-Unis par le biais de conventions spéciales.

Des législateurs qui préconisent une politique agressive à l’égard de l’île se sont prononcés en faveur de la relance de ce programme, dénoncé en janvier dernier par le président cubain Miguel Diaz-Canel.

« Ils essaient d’imposer un moyen pervers pour stimuler le vol de cerveaux. Une autre campagne anti-cubaine, qui manifeste l’impuissance impériale face aux conquêtes révolutionnaires. Ses promoteurs sont incapables de favoriser une relation civilisée, ils sont aveuglés par l’orgueil », avait alors écrit le mandataire sur Twitter.

En mai dernier, en évoquant à nouveau cette question sur cette plate-forme digitale, le chef de l’État a déclaré : « Plus de 60 mille cubains ont fourni des services médicaux dans plus de 160 pays au cours des 55 dernières années. À Cuba, 35 mille 613 professionnels de la santé de 138 pays ont été formés gratuitement. Les États-Unis cherchent à rétablir le programme de vol de cerveaux contre les médecins cubains ».

L’annonce de ce vendredi a coïncidé avec la célébration dans la nation caribéenne de la Journée de la Rébellion Nationale, qui rappelle les attaques contre les casernes Moncada et Carlos Manuel de Cespedes, qui ont marqué le début de la dernière étape des luttes pour l’émancipation de Cuba, conclue par le triomphe de la Révolution le 1er janvier 1959.

peo/ale/mar

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