Washington, 1er août (Prensa Latina) Poursuivant sa politique d’hostilité croissante envers Téhéran, le Gouvernement des États-Unis a pris hier des sanctions contre le ministre des Affaires Étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif.
Le Département nord-américain du Trésor a justifié cette mesure par l’attitude de Mohammad Zarif qui accepte d’appliquer les consignes du chef suprême de la République Islamique; une politique que Steven Mnuchin, le Secrétaire d’État au Trésor a qualifiée de « téméraire ».
Selon ce dernier, cette mesure est censée faire comprendre aux autorités iraniennes que leur comportement de ces derniers mois est totalement inacceptable.
Les actifs que Mohammad Zarif est supposé détenir sur le territoire nord-américains se trouvent ainsi gelés et il est dorénavant interdit à tout citoyen des États-Unis de traiter ou faire commerce avec lui.
L’Iran est la cible de sanctions unilatérales de la part de Washington depuis que le président des États-Unis, Donald Trump, a décidé, le 8 mai 2018, de quitter le pacte nucléaire que Téhéran avait signé avec six autres puissances, dont les États-Unis.
La semaine dernière, Trump a déclaré, qu’à son avis, il devenait de plus en plus difficile d’envisager la possibilité d’un accord avec l’Iran; alors que, du côté perse, la méfiance envers le président nord-américain est grandissante, tout comme la condamnation de ses choix politiques.
Pour les iraniens, le dialogue entre les deux pays ne sera rétabli que si Washington revient sur son attitude actuelle et respecte l’accord que les États-Unis ont signé en 2105.
La décision unilatérale de Trump d’abandonner le Plan d’Action Global Conjoint (PAGC) a été le premier pas ayant mené à cette confrontation marquée par la suite de sévères sanctions que l’administration Trump a infligées à la nation perse.
Cette décision, vivement critiquée, a été prise en dépit des assurances de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, de l’ensemble des organisations nord-américaines de renseignements et des alliés de Washington pour lesquels il ne faisait aucun doute que l’Iran honorait ses engagements en la matière.
À quoi il faut ajouter que le chef de la Maison Blanche a essayé de trouver du soutien auprès de la communauté internationale pour le seconder dans cette campagne anti-iranienne et qu’il a fait pression sur les autres pays afin de les forcer à s’aligner sur ses positions et à refuser d’acheter du pétrole iranien.
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