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Le ministre des Affaires Étrangères vénézuélien lance un appel pour neutraliser les menaces des États-Unis contre son pays

Caracas, 2 août (Prensa Latina) Le chancelier vénézuélien, Jorge Arreaza, a aujourd’hui lancé un appel à la communauté internationale et au Conseil de Sécurité de l’ONU pour neutraliser les menaces des États-Unis qui veulent imposer un blocus naval et un état de « quarantaine » contre le Venezuela.

Dans un entretien accordé à la chaine multinationale Telesur, le responsable des relations extérieures du Venezuela a rappelé que la mesure qu’il demande était tout-à-fait naturelle et qu’elle devrait être prise uniquement lorsque une nation en agresse une autre; « le Venezuela est une nation pacifique; c’est elle qui est victime d’une agression de la part des États-Unis, et celle-ci devrait être neutralisée « , a-t-il ajouté.

Arreaza a accusé le Gouvernement de Washington d’être devenu la plus grande menace pour la paix internationale et que, par conséquent, le Conseil de Sécurité devait agir immédiatement.

Le chef de la diplomatie vénézuélienne a souligné le fait que les mesures coercitives appliquées par l’administration de Donald Trump ont un impact collectif sur le Venezuela  et constituent un crime de lèse-humanité.

Il a accusé les États-Unis de vol de fonds et d’ « agression contre les biens du Venezuela à l’étranger », comme par exemple dans le cas de l’embargo appliqué à la filiale pétrolière Citgo sur le territoire nord-américain, ainsi que dans le cas du gel des avoirs financiers vénézuéliens au Portugal et au Royaume-Uni, entre autres.

Il a précisé que le Gouvernement bolivarien poursuivra en justice les  pays coupables de telles exactions et que son Gouvernement continuera à rechercher des moyens divers pour ne pas avoir à souffrir des sanctions économiques, commerciales et financières imposées à son pays.

Arreaza a aussi fait remarquer que ces actes d’agression de la Maison Blanche ont pour objectif de torpiller les négociations en cours entre le Gouvernement bolivarien et l’opposition; « ce dialogue a commencé il y a trois semaines et il n’y a pas un seul jour où les États-Unis ne trouvent pas une nouvelle mesure pour sanctionner notre pays », a-t-il continué.

À ce sujet, il a tenu à signaler le récent communiqué de presse publié par le Royaume de Norvège -pays garant de ces conversations entre Gouvernement et opposition- qui appelle à la création d’un climat international permettant à ces conversations de progresser en respectant le droit des citoyens du Venezuela.

Peo/oda/wup/cvl

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