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Un retour en arrière politique est dénoncé en Équateur

Quito, 5 août (Prensa Latina) L’ordre de mise en détention provisoire et le risque d’engager des poursuites pénales contre l’ancien chancelier Ricardo Patiño confirment la guerre sale et la judiciarisation de la politique que vit actuellement l’Équateur.

Selon le média numérique Pagina 5, si l’on parle du monde de la politique réelle, l’objectif du gouvernement de Lénine Moreno est de bannir Patiño.

L’article est publié dans le contexte de la reprise aujourd’hui après-midi de l’audience de jugement et de préparation du procès contre Patiño dans le complexe judiciaire de Latacunga, capitale de la province de Cotopaxi.

La Cour de Justice de Cotopaxi a confirmé en mai l’ordonnance de mise en détention préventive prononcée contre l’ancien chancelier, qui avait fait l’objet d’une enquête pour incitation (à la violence) présumée, au milieu de vives critiques à l’égard du procès.

Pagina 5 a rappelé que l´ancien ministre des Affaires Étrangères (2010-2016) a dû quitter le pays pour pouvoir exercer sa défense en toute liberté et faire en sorte que ses droits ne soient plus violés.

Mais ‘Ricardo Patiño n’est pas seul, au contraire nous sommes de plus en plus les équatoriennes et les équatoriens qui conviennent que nous devons soutenir les acquis de notre société et la défendre contre toute régression’, a souligné le texte.

Les accusations portées contre l´ex-chancelier font référence à un rassemblement partisan au cours duquel il aurait appelé à prendre possession des institutions de l’État par la force et à élever la voix contre Moreno, critiqué pour abandonner son programme de campagne et promouvoir un rapprochement avec la droite depuis le début de sa gestion en mai 2017.

L’article fait valoir que tous les indicateurs d’opinion montrent que les équatoriens ne font pas confiance à la parole gouvernementale et donnent de mauvaises notes au travail de Moreno.

Il y est également souligné que le discours de Patiño appelle à la résistance dans un cadre pacifique, démocratique et constitutionnel.

Pagina 5 affirme que les cas de persécution politique et judiciaire en Équateur sont déjà innombrables, en raison de l’attitude de l’actuel exécutif à l’égard des dirigeants du parti politique Revolucion Ciudadana (Révolution Citoyenne) et de ceux qui ont été membres membres du cabinet de l’ancien président Rafael Correa (2007-2017).

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