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La crise climatique aura des répercussions sur les flux migratoires mondiaux

Nations Unies, 6 août (Prensa Latina) Les impacts de la crise climatique causée par l’homme et les phénomènes météorologiques extrêmes qui en découlent modifieront largement les schémas de migration et d´implantation humaine, avertit une agence de l’ONU.

Comme l’a expliqué Dina Ionesco, représentante de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), il est très probable que les effets créés par le changement climatique ou amplifiés par celui-ci modifieront considérablement ces schémas.

« La dégradation future des terres utilisées pour l’agriculture et l’élevage, la rupture des écosystèmes fragiles et l’épuisement des ressources naturelles vitales telles que l’eau douce affecteront directement nos vies et nos foyers », a-t-elle exprimé sur le site de l’ONU.

L’Atlas des Migrations Environnementales, qui contient des exemples remontant à 45 mille ans, montre que les changements environnementaux et les catastrophes naturelles ont joué un rôle dans la répartition de la population sur la planète tout au long de l’histoire, a-t-elle souligné.

Selon le Centre de Suivi des Déplacements Internes, 17,2 millions de personnes ont dû quitter leurs foyers l’année dernière en raison de catastrophes naturelles qui les ont empêchées de vivre normalement, a déclaré Ionesco.

Les changements lents de l’environnement, tels que l’acidification des océans, la désertification et l’érosion côtière, ont également une incidence directe sur les moyens de subsistance des populations et leur capacité de survie dans leur région d’origine, a-t-elle précisé.

C’est pourquoi, a ajouté la directrice de la Division des Migrations, de l’Environnement et du changement climatique de l’OIM, il y a de grandes chances que davantage de personnes migrent à la recherche de meilleures opportunités, car les conditions de vie se détériorent dans leurs communautés d’origine.

Les prévisions indiquent que de plus en plus de personnes continueront de se déplacer au cours du XXIe siècle du fait de ces effets climatiques défavorables.

Ces données sont également confirmées par les rapports du Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC), la principale autorité de l’ONU dans ce domaine.

Selon le GIEC, les changements provoqués par la crise climatique influeront sur les schémas de migration.

Par ailleurs, la Banque Mondiale indique que si des mesures correctes ne sont pas prises d’ici à 2050, quelque 143 millions de personnes migreront pour des raisons liées au climat.

Pour Ionesco, il n’existe pas de solution unique pour relever le défi de la migration environnementale, mais il y en a beaucoup qui abordent différents aspects de cette équation complexe et rien de significatif ne peut être accompli sans la forte participation des acteurs de la société civile et des communautés elles-mêmes.

Peo/oda/ifb

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