Moscou, 10 août (Prensa Latina) La chancellerie russe a appelé hier l’ambassadeur des États-Unis à une consultationpour dénoncer les actes d’ingérence de cette mission dans le processus électoral national.
Un communiqué de cette entité a dénoncé le fait que le consulat nord-américain a publié sur son compte Twitter un schéma du parcours et du point de rassemblement d’une protestation illégale de l’opposition russe, effectuée le 3 août dernier.
Nous considérons la publication du plan comme du prosélytisme en faveur de l’assistance à cet acte illégal, ce qui constitue une tentative d’ingérence dans les affaires intérieures de notre pays, note le Ministère russe des Affaires Étrangères.
Précédemment, la commission sénatoriale contre l’ingérence dans les affaires intérieures russes a dénoncé, il y a une semaine, que la direction des affaires consulaires du département d’État étasunien avait publié la carte du parcours de la marche et des points de rassemblement dans cette capitale.
La veille, la chancellerie russe a également fustigé l’appel lancé par la chaîne de télévision allemande Deutsche Welleà participerà la manifestation d’opposition devant la Douma d’État (chambre basse de l’Assemblée Fédérale).
Les États-Unis ont même lancé une enquête spéciale sur les allégations d’ingérence russe dans leurs affaires intérieures, en particulier lors de la campagne des élections présidentielles de novembre 2016, mais deux ans plus tard, aucun indice soutenant cette hypothèse n´a été trouvé.
Pourtant, la classe politique étasunienne maintient les accusations contre Moscou d’ingérence dans ses affaires intérieures et approuve un budget de plusieurs millions de dollars pour la subversion en Russie, souvent par l’intermédiaire d’organisations non gouvernementales.
L’Occident a également adopté cette pratique, sans présenter aucune preuve, d’accuser Moscou d’ingérence dans les processus électoraux européens, comme cela s’est déjà produit en Espagne, en France, en Allemagne et même en Italie.
Les protestations de l’opposition, bien qu’elles n’aient rassemblé qu’un millier de personnes, visent à attirer l’attention de la presse sur de prétendues restrictions à la liberté d’expression, bien qu’il s’agisse d’actions effectuées sans autorisation.
La porte-parole de la chancellerie russe, Maria Zajarova, a dénoncé la politique de deux poids deux mesures adoptée par la France en critiquant les violences policières présumées en Russie, quand dans le pays européen tous les moyens ont étéessayés pour réprimer les protestations du mouvement des ‘gilets jaunes’.
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