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Le Venezuela rejette le rapport des États-Unis sur le trafic de drogue

Caracas, 12 août (Prensa Latina) Le Gouvernement vénézuélien a rejeté samedi l’inscription de ce pays sur la liste des États-Unis concernant les pays producteurs ou de transit de drogues illicites, la qualifiant de pratique immorale et interventionniste.

Dans un communiqué publié par le Ministère des Affaires Étrangères, le pouvoir exécutif bolivarien rejette les prétentions de Washington à évaluer d’autres pays souverains dans la mise en œuvre de ses politiques publiques au profit des intérêts nord-américains.

‘Les États-Unis ont inclus le Venezuela dans leur liste hypocrite de principaux pays producteurs ou de transit de drogues illicites, alors qu’il est largement reconnu que le fléau du trafic de drogues a comme principal moteur le niveau effréné de consommation et de commercialisation des substances illicites aux Etats-Unis’, indique le texte.

Il rappelle que l’action énergique de l’État vénézuélien en matière de prévention de la culture, de la production, de la fabrication, de la vente, du trafic et de la distribution de drogues a été reconnue par l’Organisation des Nations Unies.

L’organisme international a réaffirmé dans ses rapports que le Venezuela n’est pas un pays producteur, avec une faible prévalence dans la consommation de ces substances et où les actifs provenant de la drogue ne sont pas légitimés et où le système financier ne bénéficie pas de telles pratiques.

Le Venezuela a condamné la tentative de politisation par le gouvernement de Donald Trump d’un problème qui coûte chaque année des milliers de vies étasuniennes en raison de l’absence de politiques publiques efficaces visant à réduire la consommation interne.

Il a également souligné qu’après l’expulsion de l’Administration des États-Unis pour le Contrôle des Drogues (DEA) du Venezuela en 2005, l’efficacité de la politique antidrogue du pays sud-américain s’était considérablement améliorée.

‘Jamais depuis Caracas, nous n’admettrons ou ne validerons des évaluations ou des contrôles émanant des véritables responsables de la production, du trafic et des décès causés par les drogues dans le monde entier’, a déclaré l’Exécutif bolivarien.

peo/acl/wup

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