Texte : Waldo Mendiluza, Photos : Ileana Piñeiro
Paris, 13 août (Prensa Latina) L’ambassadeur du Venezuela en France, Michel Mujica, a exhorté aujourd’hui la communauté internationale à freiner l’agressivité du gouvernement des États-Unis contre la révolution bolivarienne.
Nous assistons à un assaut de l’impérialisme, qui a toujours été caractérisé par l’agression des peuples, et l’une des composantes de cette hostilité est l’application de sanctions extraterritoriales, a-t-il averti lors d’un entretien avec Prensa Latina dans cette capitale, où a commencé ce mardi la collecte de signatures contre le blocus total imposé par Washington à Caracas.
Peu après avoir été le premier à signer à l’ambassade du Venezuela une lettre adressée à l’ONU, dénonçant le siège décrété le 5 août par le président Donald Trump, le diplomate a précisé que les mesures unilatérales n’affectent pas seulement les pays du sud.
Même la France est attaquée par de telles sanctions imposées par la Maison Blanche, parce qu’elles bloquent le développement de ses entreprises dans le monde, a-t-il souligné.
Selon Mujica, les signatures recueillies à partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi de la semaine prochaine appuieront la lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, en quête d’actions pour arrêter la croisade anti-vénézuélienne.
Il s’agit d’un appel à la solidarité, un principe qui doit prévaloir pour défendre la souveraineté des nations et des peuples, a-t-il dit.
La missive en question rejette les agressions économiques, politiques et psychologiques de Washington contre la population vénézuélienne en tant qu’armes pour imposer un changement de régime, au mépris de la souveraineté nationale et du droit à l’autodétermination.
Il rappelle également la décision prise en 2015 par le président étasunien de l’époque Barack Obama de considérer le Venezuela comme une ‘menace inhabituelle et extraordinaire’ pour la sécurité des États-Unis, rien de moins que la ‘puissance militaire la plus dangereuse connue de l’humanité’.
Depuis lors, le blocus et la destruction ont frappé le pays sud-américain, un scénario qui a connu une escalade avec l’élection de Trump, qui, en moins de deux ans, a accru son hostilité économique et financière dans l’intention de noyer l’État et de tuer de faim la population, a-t-il manifesté.
Lors de la première journée d’apport de signatures, Prensa Latina a constaté à l’ambassade vénézuélienne le soutien de français et d´étrangers résidents en France, y compris de latino-Américains de pays comme le Brésil et El Salvador.
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