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Inauguration d’une exposition sur « Les Enfants de Tchernobyl à Cuba » par une artiste péruvienne

La Havane, 20 août (Prensa Latina) L’exposition « Documents Égarés. Enfants de Tchernobyl à Cuba », de l’artiste péruvienne Sonia Cunliffea été inaugurée vendredi à la Photothèque de Cuba.

 

 On peut y voir des documents vidéo et audio-visuels du séjour sur l´îlecaribéenne de milliers d’enfants ukrainiens victimes du plus grand désastre nucléaire de l’histoire, le 26 août 1986.

 Lors de son passage dans le programme télévisé « Mesa Redonda » (« Table Ronde »), Cunliffe a souligné la solidarité du peuple cubain, son engagement, l’amour dispensé à cette occasion par des milliers de docteurs cubains et le travail désintéressé de toutes les personnes qui, sans aucune préparation professionnelle préalable, contribuèrent à cet effort collectif en tant que traducteurs.

 Selon l’artiste, l’idée de cette série de photos et documents lui vint à l’esprit en 2011 alors qu’elle faisait un séjour à Cuba.

 Elle décida alors de se rendre personnellement à la villa Tarara pour s’assurer de la véracité de la présence sur l’île de tous ces enfants de Tchernobyl

 « Je ne connaissais pas l’histoire de manière précise. Seule la curiosité me motivait. J’arrivais donc un beau jour à la villa Tarara et je pris quelques photos que je développais à mon retour au Pérou », se rappelle-t-elle.

 Quelques années plus tard, en 2015, un autre projet de travail la ramena sur le sol cubain. À cette occasion, elle rencontra la journaliste cubaine Maribel Acosta et, ensemble, les deux femmes décidèrent de mener une enquête sur ce qu’elles avaient vu quatre années plus tôt.

 On peut trouver tous les détails de cette histoire dans cette exposition multidisciplinaire, et notamment la grandeur humaine d’un projet qui dura 21 années et permit d’accueillir 26 mille 500 enfants.

 De son à côté, Acosta a mis en relief le travail non seulement artistique mais aussi de recherche à la fois photographique, journalistique et musicale qui a été nécessaire pour mettre sur pied cette exposition, véritable dialogue entre les photographies, les entretiens audio-visuels, les archives,les objets utilisés à l’époque et la musique composée  spécialement pour l’occasion.

 Ce programme de secours gratuit et intégral destiné aux enfants victimes de l’accident nucléaire de Tchernobyl débuta le 29 mars 1990 lorsque Fidel Castro reçut les premiers 139 enfants et annonça que Cuba se préparait à en recevoir au moins 10 mille autres supplémentaires.

 peo/oda/yrv

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