Par FadyMarouf
Damas, 26 août (Prensa Latina) Le secteur de la santé en Syrie a été l’un des plus affectés par le terrorisme, les mesures coercitives et le blocus imposé par les États-Unis et ses alliés occidentaux.
L’hôpital universitaire Al-Bairouni est le plus grand de Syrie. Il est spécialisé dans le traitement du cancer. Depuis sa fondation, en 1974, l’hôpital offre des services médicaux et de chimiothérapie totalement gratuits.
Avec une capacité de 500 lits, ce centre hospitalier reçoit quotidiennement de 400 à 1200 patients provenant des différentes provinces du pays y compris de celles qui sont encore occupées par des forces terroristes comme Idleb et Raqqa.
Situé dans la ville de Harasta, à l’extérieur de Damas, l’hôpital a été encerclé pendant sept ans par les groupes terroristes qui sont parvenus à une cinquantaine de mètres de ses murs en 2015; et cependant, il n’a jamais fermé ses portes et, à aucun moment, n’a cessé d’offrir ses services.
Le directeur de l’hôpital, Egan Al-Noukari, qui y travaille depuis plus de 20 ans et se trouve à sa tête depuis 5 ans, a révélé à Prensa Latina que neuf employés ont perdu la vie et que, en comptant les médecins, les malades et le personnel technique, 64 autres personnes ont été blessées en raison des attaques fréquentes des terroristes depuis 2013 jusqu’à la libération de la Ghouta Orientale à l’été 2018.
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