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Mogherini: « Cuba est un partenaire clef pour l’Union Européenne

La Havane, 10 septembre (Prensa Latina) La haute représentante de l’Union Européenne (UE) pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité, Federica Mogherini, a aujourd’hui ratifié que l’UE était extrêmement intéressée par un renforcement de ses liens avec Cuba.

Lors de la conférence de presse qui a suivi le IIème Conseil Conjoint Cuba-UE qui s’est tenu à La Havane, Mogherini a rappelé que l’UE est le premier investisseur et le premier partenaire commercial de la plus grande des Antilles.

Ces deux dernières années, nous avons multiplié par trois nos investissements à Cuba. Nous sommes passés de 50 millions d’euros à 140 millions, a-t-elle précisé.

L’accord entre les deux parties, a-t-elle poursuivi, a permis des échanges plus importants et a multiplié les possibilités. Nous avons déjà eu cinq dialogues politiques sur des thèmes d’intérêt commun, comme les droits de l’Homme, les mesures coercitives unilatérales et le développement durable.

En même temps, nous avons engagé des dialogues secteur par secteur en matière d’agriculture, d’énergie, de changement climatique et d’environnement et nous sommes disposés à partager nos expériences sur tous ces sujets et contribuer ainsi à la modernisation du pays, a affirmé Mogherini.

Nous nous sommes entretenus sur le commerce et les investissements et avons confirmé que l’UE rejette fermement l’application de l’Article III de la Loi Helms-Burton, loi nord-américaine qu’elle considère illégale, tout comme les mesures coercitives unilatérales extraterritoriales appliquées par Washington, a-t-elle dénoncé.

Nous allons recourir à toutes les mesures appropriées pour protéger les intérêts légitimes de nos citoyens et de nos compagnies, a-t-ella averti.

Nous sommes disposés à accompagner le peuple Cubain dans son processus de modernisation du pays, a-t-elle insisté, et l’UE fournira, d’ores et déjà, 15 millions d’euros pour le développement culturel dans l’île.

De son côté, le ministre des Affaires Étrangères cubain, Bruno Rodríguez, a également considéré que l’évolution du dialogue entre les deux parties était positive.

C’est la preuve même qu’il est possible de construire un espace pour la coopération au bénéfice de tous, en respectant nos différences, a déclaré Rodrigueez.

L’UE est un partenaire important avec qui nous réalisons des projets innovateurs comme, par exemple, sur le développement des sources d’énergie renouvelable, ou sur l’agriculture, la lutte contre le réchauffement climatique ou la modernisation de l’économie, a ajouté le chancelier.

Et il existe d’autre possibilités que nous pouvons exploiter dans l’intérêt des deux parties dans des secteurs où nous partageons des intérêts et des objectifs communs, a-t-il poursuivi.

Nous avons également proposé de réaliser ensemble des projets triangulaires avec d’autres pays du Sud, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine.

Nous remercions l’UE pour sa position traditionnelle chaque fois qu’il faut voter à l’ONU contre le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis imposent à Cuba depuis plus d’un demi-siècle, a-t-il tenu à déclarer.

Cette politique de Washington, a conclu Rodríguez, est l’obstacle majeur pour le développement des relations économiques, financières et commerciales avec l’UE. L’application des mesures extraterritoriales imposées par les États-Unis a un impact négatif sur la souveraineté et les intérêts des compagnies européennes et des citoyens de l’UE.

Peo/jf/joe

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