Caracas, 11 septembre (Prensa Latina) Le Venezuela a rejeté hier le rapport présenté par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, selon des rapports de la chancellerie.
Lors de la 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève, le vice-ministre des questions multilatérales du Ministère des Affaires Étrangères, Alexander Yánez, s’est opposé à la méthodologie utilisée par la commissaire pour élaborer le document présenté au conseil le 5 juillet dernier.
‘Le rapport a ignoré les informations recueillies par la haut-commissaire elle-même au cours de sa visite dans le pays, mais a été établi sur la base de 558 entretiens, dont 460 ont été réalisés hors du Venezuela, en d’autres termes, 82 pour cent des sources consultées n’habitent pas au Venezuela’, a précisé le diplomate.
Selon les sources de la chancellerie vénézuélienne, le diplomate a souligné que ce qu’a dit la délégation de la nation sud-américaine ‘confirme notre conviction que la Haut-Commissaire sait bien que ce rapport ne reflète pas correctement la réalité qu’elle a directement vue au Venezuela’.
Le fonctionnaire a fait remarquer que malgré le document et ses incohérences ‘nous avons reçu à Caracas de hauts fonctionnaires et avons demandé la coopération du bureau (de l´ONU) pour connaître et concrétiser une visite technique avant la fin de 2019’
Il a assuré que le Gouvernement bolivarien a demandé l’accélération de la coopération technique en vue de la mise en place d’un mécanisme national de suivi des recommandations issues de l’examen périodique universel et des organes conventionnels, ainsi que la conception du deuxième plan national pour les droits de l’Homme.
‘Tous ces faits témoignent de l’engagement de notre gouvernement en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’Homme, ainsi que de notre volonté de continuer à renforcer le dialogue et la coopération avec le bureau de la haut-commissaire et les mécanismes de ce conseil’, a déclaré Yánez.
Il a également dénoncé les conséquences pour la population du blocus imposé par les États-Unis contre le Venezuela. ‘Nous devons dire que ces mesures criminelles provoquent des morts et des souffrances humaines’, a-t-il ajouté.
Puis il a souligné que ‘le gel des avoirs à l’étranger, d’un montant de millions de dollars dans des banques étrangères, prive le gouvernement de ressources indispensables à l’achat de nourriture, de fournitures et de médicaments à l’étranger’.
Toutefois, il a jugé positive la mention faite la veille par Bachelet de l’impact négatif de cette politique étasunienne sur le pays
peo/agp/ycv