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Le Conseil de sécurité étend le mandat de la mission de l’ONU en Colombie

Nations Unies, 12 septembre (Prensa Latina) Le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté aujourd’hui à l’unanimité la résolution 2487, qui proroge le mandat de la mission de vérification des Nations Unies en Colombie jusqu’en septembre prochain.

Le texte réaffirme l’attachement au processus de paix et exprime la volonté de l’organisme multilatéral de travailler avec le Gouvernement de Bogota pour appuyer cette mission, sur la base d’un accord entre les parties.

Cette prorogation a été demandée par le président Ivan Duque en juillet dernier, lors de la visite du Conseil de Sécurité en Colombie.

À l’heure actuelle, les analystes estiment que le processus de paix dans cette nation sud-américaine traverse une phase critique.

Fin août, les dirigeants des anciennes Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-EP), Ivan Márquez, JesúsSantrich et Hernán Darío Velásquez ont annoncé reprendre les armes.

Ils ont parlé du début d’une nouvelle phase de lutte en réponse à la ‘trahison de l’État colombien envers les Accords de Paix’, signés en 2016 après de longues négociations à La Havane, Cuba.

Les autorités de l’ONU et le Conseil de Sécurité ont exprimé à maintes reprises leur vive préoccupation face au nombre élevé d’assassinats de leaders sociaux, de militants et de défenseurs des droits de l’Homme engagés dans le processus de paix en Colombie et dans la réintégration des anciens guérilleros dans la société.

La veille, le Conseil Politique National du parti politique Force Alternative Révolutionnaires du Commun (FARC) a rejeté les récentes déclarations du chancelier colombien, Carlos Holmes, tout en réaffirmant son attachement au processus de paix et à sa mise en œuvre intégrale.

« Le chancelier, dans une intervention inhabituelle devant le Conseil Permanent de l’Organisation des États Américains, réuni à Washington, de manière irresponsable et sans preuve à l’appui de ses affirmations, accuse Rodrigo Granda de tenir des réunions clandestines au Venezuela », a déclaré cette force politique dans un communiqué.

Granda est responsable devant la Commission de Suivi, d’Exécution, de Vérification de la mise en œuvre de l’Accord de La Havane, à laquelle participent la ministre de l’Intérieur, Nancy Patricia Gutiérrez, le conseiller pour la Stabilisation et la Consolidation, Emilio Archila et le Haut Commissaire pour la Paix, Miguel ceballos, a expliqué le mouvement politique.

« Nous ignorons ce que le gouvernement cherche à faire en faisant de telles affirmations, en recourant à la calomnie et à l’infamie sans remédier aux conséquences néfastes d’un tel comportement, qui fait partie de la stigmatisation contre la direction et le militantisme du parti FARC », ont insisté les dirigeants.

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a également rejeté les accusations du chancelier colombien concernant des liens présumés avec des groupes de guérilleros. En outre, il a réitéré sa plainte concernant les prétentions de l’administration présidée par Ivan Duque à exécuter de faux événements pour justifier un affrontement armé entre les deux nations.

La Mission de Vérification des Nations Unies en Colombie a été créée par la résolution 2366 du Conseil de sécurité en juillet 2017 et a commencé ses travaux en septembre 2017. Son mandat principal est de vérifier la réintégration politique, économique et sociale des ex-combattants des FARC-EP qui ont déposé les armes.

Peo/mv/ifb

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