Damas, 17 septembre (Prensa Latina) La Commission de Coordination Syro-Russe a annoncé aujourd’hui le retour de 29 mille citoyens du pays évacués à ce jour du camp de Rubkan, dans l’est de la Syrie, et les préparatifs du retour des personnes s´y trouvant encore.
Le ministre syrien de l’Administration Locale et de l’Environnement, Husien Makhlouf, a déclaré lors d’une conférence de presse que ‘les mesures prises par l’État syrien, en coordination et en collaboration avec la partie russe, ont permis le départ de plus de 29 mille civils déplacés résidant dans le camp de Rubkan, outre la création de centres d’hébergement temporaires pour les accueillir’.
‘Tout citoyen déplacé résidant dans le camp, y compris ceux qui ont porté des armes, qui souhaite retourner au sein de la patrie, sera reçu et son statut juridique sera normalisé’, a souligné le ministre.
Selon les informations données, le Gouvernement syrien a créé 50 centres d’accueil temporaire et le comité d’évaluation de l’ONU et du Croissant-Rouge syrien s’emploierait à enregistrer les noms des personnes qui souhaitent quitter le camp.
Pour sa part, le vice-chancelier Faisal Mikdad a affirmé que les camps, en particulier celui de Rubkan, sont des colonies étasuniennes en territoire syrien, soulignant que ‘les crimes commis par les États-Unis, soit à cet endroit, soit à Al Hol, sont considérés comme des crimes de guerre et contre l’humanité’.
Le camp de Rubkan est situé dans la zone d’Al Tanef, à proximité de la frontière syro-iraquienne et d’une base militaire étasunienne illégale, tandis que celui d’Al Hol, est situé dans le nord de la province de Deir Ezzor et dans des zones contrôlées par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), soutenues par Washington.
Par ailleurs, le commissaire général de l’agence des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine au Moyen-Orient (Unrwa), Pîerre Krahenbul, s’est entretenu aujourd’hui avec les autorités syriennes et a reconnu le soutien apporté au travail de cette entité par le Gouvernement.
À cet égard, il a souligné le soutien historique que la Syrie accordait à l’Agence et a souligné l’importance de la collaboration mutuelle, ainsi que de la ratification de l’aide humanitaire aux réfugiés palestiniens.
L’Unrwa, a-t-il déclaré, continuera d’apporter son soutien et ses services aux réfugiés palestiniens en dépit des pressions financières et politiques dont elle fait l’objet et de l’offensive étasunienne contre le rôle important qu’elle joue en faveur de ce peuple.
A cet égard, il a précisé aux médias que ‘nous avons lancé la campagne « La dignité n’a pas de prix » pour faire face au déficit de financement’, qui empêche de concrétiser des projets et des plans d’aide humanitaire.
Selon les données actualisées de l’agence elle-même, il existe en Syrie plus d’une douzaine de camps de réfugiés pour 438 mille palestiniens, répartis dans les provinces de Lattaquié, Hama, Homs et Deraa, ainsi que dans le district de Jaramana, dans la capitale du pays.
En coopération avec les autorités syriennes, l’Unrwa fournit également une aide humanitaire par l’intermédiaire de 22 centres de santé, de cliniques mobiles et de 103 écoles dans différentes régions de ce pays du Levant.
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