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Divisions au Conseil de Sécurité face à la situation en Syrie

Nations Unies, 20 septembre (Prensa latina) Les divisions présentes au Conseil de Sécurité de l’ONU en ce qui concerne la situation en Syrie ont de nouveau été mises au jour hier, aucun des deux projets de résolution n’ayant été adopté sur le sujet.

Le premier document soumis au vote a été présenté par l’Allemagne, la Belgique et le Koweït, et deux membres permanents du Conseil, la Russie et la Chine, ont voté contre, puis une abstention et 12 voix pour ont été enregistrées.

Selon le représentant permanent de Moscou auprès de l’ONU, Vasily Nebenzia, ce texte ignore la nécessité de la lutte contre le terrorisme en Syrie, raison pour laquelle la Russie ne l’a pas soutenu.

Pour que puisse débuter le processus politique nécessaire dans ce pays arabe, il faut d’abord mettre fin à la menace terroriste, a-t-il souligné.

Il a également précisé qu’il n’y avait pas d’opérations militaires à grande échelle à Idleb, et que ce sont précisément les extrémistes qui violent le cessez-le-feu établi. De même, il a rejeté les allégations selon lesquelles Damas et Moscou procédaient à des bombardements aveugles contre des civils.

La représentation de la Chine au Conseil de Sécurité a indiqué que la situation actuelle en Syrie résultait de la conduite inappropriée de certains pays et que ceux-ci devaient y réfléchir.

Pour leur part, la Russie et la Chine ont présenté un autre projet de résolution, qui n’a pas été adopté, comptabilisant deux voix pour, quatre abstentions et neuf voix contre.

Les pays occidentaux, qui représentent une grande partie de la composition du Conseil, ont évoqué des préoccupations humanitaires pour rejeter la proposition.

Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bashar Al Jaafari, a dénoncé une fois de plus la politisation des affaires humanitaires et l’ignorance de l’urgence de la lutte contre le terrorisme sur son territoire, lequel constitue la principale menace.

Des membres du Conseil de Sécurité violent la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie et y maintiennent une présence illégale, a-t-il dit en parlant de la coalition illégale des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, tous les trois membres permanents.

« Comment peuvent-ils alors dire que la situation humanitaire les préoccupe?, s’est interrogé l’ambassadeur, alors qu’ils imposent des mesures coercitives unilatérales qui affectent le peuple et ignorent la principale raison de la crise syrienne : le terrorisme ».

Il y a neuf ans, le conflit a éclaté dans cette nation du Levant, en grande partie à cause de l’intérêt de l’Occident et de ses alliés régionaux à imposer un changement de régime et à renverser le président Bachar el-Assad.

peo/mgt/ifb

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