Londres, 24 septembre (Prensa Latina) Des militants du Parti Travailliste et de syndicats britanniques ont réaffirmé hier leur solidarité avec Cuba et le Venezuela, face aux pressions et aux menaces du gouvernement du président des États-Unis Donald Trump.
Cuba nous rappelle qu’un autre monde est possible, a déclaré le chef des relations internationales de l’aile des jeunes travaillistes, Marcus Barnett, intervenant ce lundi lors d’une manifestation parallèle au congrès annuel de cette organisation politique qui se déroule dans la ville côtière de Brighton, dans le sud de l’Angleterre.
Comme l’a expliqué Barnett à l’occasion de la rencontre organisée par la Campagne de Solidarité avec Cuba au Royaume-Uni et présidée par la députée Karen Lee, Washington bloque l’île des Caraïbes depuis près de 60 ans.
Si les États-Unis avaient le même taux de mortalité infantile que Cuba, ce pays compterait aujourd’hui huit mille enfants de plus, a déclaré le jeune, après avoir souligné les réalisations du pays caribéen en matière de santé publique et d’éducation.
De son côté, le sous-secrétaire général du syndicat Unite, Steve Turner, a rappelé que les cubains sont toujours prêts à partager les ressources dont ils disposent, en particulier ses médecins et ses enseignants.
Ils sont les premiers à arriver et les derniers à quitter les pays du monde où ils sont le plus nécessaires, a-t-il conclu.
Danielle Rowley, députée travailliste et membre de l’opposition parlementaire en tant que ministre de la Justice Climatique, a souligné que l’île des caraïbes est l’une des 10 nations du monde qui inclut dans sa constitution la nécessité de faire face au changement climatique.
Elle a toutefois fait observer que ces efforts étaient entravés par le blocus imposé par les États-Unis, en particulier lorsque le pays s’efforçait de se relever de conditions météorologiques extrêmes telles que les ouragans, la sécheresse et les inondations.
Christine Blower, du Syndicat britannique des Éducateurs, a évoqué les normes élevées de Cuba dans ce secteur et a souligné que l’éducation était une priorité pour le gouvernement cubain.
La membre du Comité Exécutif National du Parti Travailliste Huda Elmi a également exprimé sa solidarité avec Cuba, tout en se concentrant sur la mise en garde contre les dangers d’une intervention militaire des États-Unis au Venezuela.
Il est très préoccupant que l’envoyé spécial de Trump pour le Venezuela soit Elliot Abrams, qui a joué un rôle essentiel dans la tentative de coup d’État contre le président Hugo Chavez en 2002, a-t-elle rappelé.
A cet égard, le secrétaire du Comité de Solidarité avec le Venezuela au Royaume-Uni, Francisco Dominguez, a dénoncé le rôle du gouvernement colombien comme fer de lance des plans interventionnistes de Washington contre le pays voisin.
En résumant l’événement présidé par la députée Karen Lee, l’ambassadrice de Cuba, Teresita Vicente Sotolongo, a remercié les travaillistes britanniques pour leur soutien, et a assuré à l’auditoire que le peuple et le gouvernement cubains iront de l´avant malgré l’hostilité croissante des États-Unis.
Nous sommes résistants, nous nous adapterons, et nous vaincrons parce que nous en avons le droit, a souligné la diplomate, qualifiant le blocus étasunien de politique génocidaire visant à soumettre le peuple par la faim.
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