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Un média argentin critique le message maladroit et agressif de Bolsonaro à l’ONU

Buenos Aires, 25 septembre (Prensa Latina) Une « classe magistrale de maladresse », c´est ainsi que qualifie aujourd’hui le quotidien argentin Pagina 12 le discours du président brésilien Jair Bolsonaro devant l’ONU, après avoir noté qu’aucun dirigeant de ce pays n’avait auparavant été aussi agressif ou menti autant.

Dans un article diffusé par ce média, le journaliste Eric Nepomuceno déclare que, contrairement à ceux qui affirment qu’avec Bolsonaro il n’y a pas de surprise, le président d´extrême-droite a surpris tout le monde avec son discours. ‘C’était un désastre prévisible. Ce que personne n’avait prévu, ce sont ses dimensions’, a-t-il manifesté.

Avec un ton visiblement agressif, ajoute-t-il, Bolsonaro s’en est pris à Cuba, au Venezuela, et a même été fortement critiqué pour avoir signalé qu´il s´agissait d´une erreur de dire que l’Amazonie était le poumon vert du continent.

Bolsonaro a une fois de plus été indécemment lâche. Il n’a pas eu le courage de mentionner les noms d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel en les attaquants, mais il a attaqué en nommant les défunts Hugo Chávez et Fidel Castro.

Il rappelle également la différence avec la session de l´Assemblée Générale de l´ONU d´il y a huit ans, lorsque Dilma Rousseff, alors présidente du Brésil, est devenue la première femme de son pays à ouvrir les discours de cette instance des Nations Unies.

Le chroniqueur signale qu’hier, le Brésil « a eu un déséquilibré (mental) sans remède, un imbécile incontrôlable, occupant le même espace », et a conclu qu’en 32 minutes de discours, « il n’y a pas une seule phrase prononcée par Bolsonaro qui mérite une once de respect ».

Dans son article, Nepomuceno note que le président s’est montré encore plus d´extrême-doite que jamais, il a « distribué de généreux exemples de ses positions contre les indigènes, de sa fixation obsessionnelle de combattre une menace communiste qui n’existe que dans son esprit délirant, et d’attaquer quiconque ne communie pas avec ses idées irrémédiablement stupides ».

« Il a attaqué les gouvernements précédents, les ONG, les médias, les dirigeants étrangers, l’ONU elle-même. Et il a réitéré, bien sûr, sa soumission humiliante à Donald Trump », souligne l´auteur.

Pour le journaliste ce qu’il a vécu la veille à l’Assemblée Générale avec le discours de Bolsonaro n’a été que ‘la répétition, dangereuse et inopportune, que sa préoccupation principale est de s’adresser au noyau le plus dur et fondamentaliste de ses partisans fanatiques’.

peo/mgt/may

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