Nations Unies, 1er octobre (Prensa Latina) La vice-présidente en exercice du Venezuela, Delcy Rodríguez, a remis vendredi dernier au secrétaire général des Nations Unies (ONU), António Guterres, un document condamnant le blocus imposé à son pays par les États-Unis.
Cette initiative, lancée en août avec le soutien de mouvements sociaux de divers pays, fait partie de la campagne mondiale « No More Trump » (« Trump: Plus Jamais »). Le document remis au secrétaire général a été approuvé par près de 13 millions et demi de personnes dont les signatures, dûment authentifiées, reposeront au siège des Nations Unies à New York, en témoignage du rejet de la politique de Donald Trump par le Gouvernement et la population du Venezuela, a expliqué Delcy Rodríguez.
Elle a également précisé qu’elle avait remis au secrétaire général une copie de l’accord souscrit à la suite des négociations entre le Gouvernement et certains secteurs non-extrémistes de l’opposition vénézuélienne afin de parvenir à la paix et à la tranquillité dans le pays.
Lors d´une conférence de presse tenue à l’ONU à la suite de l’Assemblée Générale de haut niveau, la vice-présidente a réitéré que le Gouvernement de Caracas essaiera toujours de choisir le dialogue pour résoudre les différends.
« Le Venezuela est, et continuera à être, un seul pays, unique et indivisible, malgré l’embargo et toute l’hostilité montrée par les États-Unis », a-t-elle insisté.
Elle s’est également entretenue avec Guterres au sujet des camps de terroristes installés en Colombie.
Auparavant, au cours de son intervention devant l’Assemblée Générale de l’ONU, Rodríguez avait accusé le Gouvernement colombien d’Ivan Duque d’entraîner des mercenaires sur le territoire colombien afin de préparer une intervention contre Caracas avec la complicité des États-Unis.
« Le président colombien, Ivan Duque a menti lorsque, il y a deux jours, il a montré à l’ONU de soi-disant preuves que mon pays hébergeait des éléments irréguliers », a-t-elle dénoncé.
Cependant, il a suffi d’un examen rapide des photos pour prouver qu’elles n’avaient pas été prises au Venezuela, comme il l’a prétendu, mais bien en territoire colombien: dans le Cauca et le Catacumbo, pour être précis.
Il existe, en effet, des groupes de paramilitaires colombiens qui s’entraînent et se préparent sur leur propre territoire. Ils sont aidés par le Gouvernement nord-américain afin d’intervenir militairement au Venezuela. Nous en avons fourni déjà des preuves lors d’une communication faite à ce sujet à Bogota, a rappelé la vice-présidente.
Le Venezuela n’acceptera aucune agression contre son territoire, a-t-elle insisté, en concluant que le problème ne pourrait être résolu que par la diplomatie.
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