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Le processus politique syrien ne concerne que ce peuple, signale l´envoyé spécial des Nations unies

Nations Unies, 2 octobre (Prensa Latina) L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a offert lundi des détails sur la création d’un comité constitutionnel et a réaffirmé que ce processus ne concerne que ce peuple.

Intervenant au Conseil de Sécurité, il a indiqué que ce mécanisme devait respecter les principes de souveraineté, d’union, d’indépendance et d’unité territoriale de la Syrie.

Il a également exprimé sa gratitude, entre autres acteurs internationaux, à la Russie, à la Turquie et à l’Iran pour leur soutien à la réalisation de l’accord, appuyé également par les résolutions du Conseil de Sécurité et par la déclaration du Congrès du Dialogue National Syrien tenu à Sotchi.

Comme l’a précisé Pedersen, 150 syriens et syriennes se réuniront dans un mois pour lancer un processus dirigé uniquement par ce peuple, la création d’un Comité Constitutionnel, et leurs noms seront bientôt publiés une fois que tous les nominés auront officiellement confirmé leur participation.

Il y aura également 50 interlocuteurs de la société civile de la nation du Levant, avec des croyances et des lieux de résidence différents, certains vivant en dehors de la Syrie et la moitié étant des femmes, a-t-il poursuivi. Au total, les femmes représenteront 30 % du  Comité Constitutionnel.

Les deux parties, Gouvernement de Damas et opposition, ont approuvé le rôle de facilitation de l’ONU, a-t-il ajouté, et ont exprimé leur intérêt de coopérer  avec l´organisme international.

Cet accord promeut le consensus et doit se concrétiser sans ingérence extérieure, sans délais imposés par d’autres et sans aucune condition préalable, a souligné le haut représentant de l’ONU.

La création du Comité Constitutionnel est le premier accord politique concret entre le Gouvernement et l’opposition pour donner effet aux résolutions du Conseil de Sécurité, a-t-il rappelé.

Mais nous ne pouvons pas oublier que la Syrie continue de vivre une situation complexe en raison des ravages de la violence et du terrorisme, alors que cinq forces internationales opèrent encore sur son territoire, a souligné Pedersen.

Selon cette autorité de l’ONU, la rédaction d’une future Constitution est un processus qui doit être mené uniquement par le peuple syrien, personne de l’extérieur ne doit s’immiscer dans l’élaboration de la carta magna, qui doit ensuite être approuvé par un référendum populaire.

Ce comité, à lui seul, ne résoudra pas le conflit, a-t-il observé, mais c’est un signe d’espoir.

L’envoyé spécial a également informé de la situation à Idelb, qui est certes plus calme, mais les actes de violence et les actes de groupes terroristes identifiés par le Conseil de Sécurité se poursuivent.

Il a ensuite évoqué les affrontements violents entre des interlocuteurs étrangers qui se trouvent en Syrie, ce qui ouvre le spectre d’un affrontement régional et porte atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la nation levantine. À cet égard, il a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu.

Il faut prendre des mesures concrètes pour encourager la confiance, et j’espère que les parties syriennes et la communauté internationale pourront trouver une solution concertée. L´envoyé spécial a en ce sens demandé le soutien du Conseil de Sécurité : « je lance un appel pour que vous vous unissiez et pouvoir faire avancer le processus politique syrien.

La nation du Levant est en proie à un conflit depuis neuf ans, qui a éclaté en grande partie du fait de l’intérêt de l’Occident et de ses alliés régionaux à imposer un changement de régime.

peo/mgt/ifb

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