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Les civils syriens tentent de quitter Idlib et le camp de Rubkan mais en sont empêchés

Damas, 2 octobre (Prensa Latina) Des centaines de familles ont aujourd’hui essayé de quitter Idlib mais les terroristes les en ont empêchées, apprend-on de source syrienne.

« Les terroristes continuent à empêcher les civils de s’approcher du corridor humanitaire d’Abu Duhur ouvert par le gouvernement syrien pour permettre aux civils le désirant de quitter les zones tenues par les forces radicales et de s’acheminer vers les zones sous contrôle de l’armée syrienne », a fait savoir la chaine d’informations syrienne Ikhbariya.

De son côté, l’agence de presse SANA a indiqué que les rebelles ont installé des caméras de surveillance sur la route conduisant au corridor humanitaire et l’ont bloquée avec des rochers empêchant ainsi les habitants, depuis vingt jours, de quitter la ville.

Les autorités syriennes ont mis des ambulances, des médecins, des autobus et des camions à la disposition des civils abandonnant Idlib, mais, pour le moment, personne n’en est sorti.

Dans ce même contexte, la chaine Sham FM a fait savoir que des militaires syriens ont abattu un drone terroriste dans les environs le la localité d’Abu Duhur, ce qui constitue une violation du cessez-le-feu qui avaient été annoncé.

La province d’Idlib a été entièrement occupée en 2015 par divers groupes terroristes qui, pour la plupart, combattent pour le compte de l’Union pour la Libération du Levant (autrefois, Al Noustra) qui est inscrite sur la liste du terrorisme international.

Par ailleurs, les comités de coordination concernant les personnes déplacées de Syrie et de Russie ont dénoncé hier que les États-Unis empêchent et entravent les réfugiés de quitter le camp de Rubkan, près de la frontière jordanienne.

Parce que la partie étasunienne ne s’est pas acquittée de son obligation, la mise en œuvre de cette phase d’évacuation du camp a été entravée puisque dimanche seules 336 personnes ont pu transiter par le corridor de Jlaighem, au lieu des deux mille qui voulaient quitter la zone du camp, note un communiqué conjoint.

La déclaration précise que les États-Unis doivent immédiatement se retirer des territoires qu’ils occupent et cesser d’entraver les efforts du Gouvernement syrien pour faire aboutir ces efforts et éliminer le terrorisme dans la région.

Depuis 2014, 50 mille réfugiés se sont retrouvés entassés à Rukban et dans une zone de sept kilomètres carrés à Al-Tanf, à la frontière syro-jordanienne, où il existe illégalement une base militaire étasunienne.

À ce jour, et malgré l’attitude des États-Unis, la Syrie, en coopération avec la Russie et le Croissant-Rouge Arabe, a assuré le départ de plus de 29 milli civils du camp.

peo/ Tgj/fm/mgt/pgh

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