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État de frustration de l’opposition au Nicaragua

Managua, 4 octobre (Prensa latina) Le groupe d’opposants au gouvernement nicaraguayen qui s’est rendu à Washington la semaine dernière est abasourdi par les réponses reçues là-bas, contrairement aux attentes énormes suscitées par la visite, a commenté aujourd’hui le magistrat Francisco Rosales.

Après n’avoir pas trouvé à l’OEA le soutien qu’ils espèraient trouver, ils se mettent maintenant à genoux aux États-Unis, a déclaré le président de la Chambre Constitutionnelle de la Cour Suprême de Justice au bulletin numérique Informe Pastran.

Ce qui est très clair, c’est qu’il n’y a pas d’avancée de l´échéance électorale car le cadre constitutionnel nicaraguayen ne le permet pas, a souligné le juge en référence à l’une des revendications de l’opposition.

Rosales a regretté que ce soient certains nicaraguayens qui demandent aux États-Unis d’intervenir dans les affaires intérieures du Nicaragua, comme lorsque (au milieu du XIXe siècle) d´autres y ont amené le flibustier William Walker, puis ensuite les Marines étasuniens.

La seule chose qui change c´est que maintenant ils demandent des blocus économiques, a-t-il insisté.

Informe Pastran évoque également le différend qui commence à surgir entre les différents groupes d’opposition, amplifié par les réseaux sociaux, lié à l’utilisation et à la destination de millions de dollars donnés par les États-Unis par l’intermédiaire de son Agence pour le Développement International (Usaid pour ses sigles en anglais).

Après le mois d´avril 2018, et la tentative de coup d´État, l’Usaid a versé 4 millions de dollars pour soutenir « la société civile, la démocratisation et les droits de l’Homme », comme l’a confirmé son directeur, Mark Green.

Maintenant, les groupes d’opposition se querellent pour savoir qui a reçu cet argent. L´Usaid a également confirmé qu’au cours des dernières années, elle avait versé jusqu’à 13 millions de dollars à des groupes d’opposition et à des organisations non gouvernementales au Nicaragua.

Ces mêmes groupes s’interrogent maintenant sur les réseaux sociaux à savoir qui reçoit de l’argent et où il passe, explique Informe Pastran.

peo/oda/fgn

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