Paris, 8 octobre (Prensa Latina) Le Groupe France-Amérique Latine Insoumis a accusé aujourd’hui le président de l’Équateur, Lenín Moreno, de mentir en rejetant la responsabilité sur son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, et son prédécesseur au poste de mandataire, Rafael Correa, au sujet de la violence dans le pays sud-américain.
‘Le président équatorien, Lenín Moreno, qui impose des réformes pro-FMI à son peuple après l’avoir trahi, accuse maintenant Correa, Maduro et le Venezuela d’ingérence et de payer les manifestants’, a dénoncé sur Twitter le groupe d’action lié au mouvement de gauche La France Insoumise.
Il a également qualifié le mandataire de ‘personnage pitoyable qui craint son peuple et s’enfuit’.
Depuis le 3 octobre, la capitale Quito et d’autres villes de l’Équateur sont des lieux de protestation contre les mesures économiques annoncées par Moreno, qui refuse de les annuler et décrète l’état d’urgence.
La suppression de la subvention à l’essence et au diesel, en vigueur depuis ce même jour, est l’une des réformes les plus critiquées, car elle a entraîné une hausse des tarifs des transports publics, ainsi qu’une augmentation des prix des produits du panier de base.
D’autres dispositions, également présentées par l’exécutif et soumises à l’approbation de l’Assemblée Nationale, comprennent la réduction de 20 pour cent du paiement des contrats occasionnels renouvelés et la réduction de 30 à 15 jours de la période de vacances pour les fonctionnaires.
La semaine dernière, le Collectif Révolutionnaire Équatoriens en France a accusé Moreno d’officialiser une dictature par crainte du peuple.
‘Le peuple simple s’est levé pacifiquement pour protester contre ce gouvernement néolibéral’ qui est ramené le pays cinq décennies en arrière à la suite de ‘deux ans de gouvernance avec l’aide de la presse mercantiliste’, a mis en garde le collectif dans un communiqué.
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