Les Nations Unies, 11 octobre (Prensa Latina) En dépit de la recrudescence du blocus des États-Unis contre Cuba, qui frappe durement les enfants et les adolescents, l’île progresse dans la protection des droits des enfants.
Comme l’a exprimé l’ambassadrice cubaine auprès de l’Organisation des Nations Unies, Ana Silvia Rodriguez, dans la plus grande des Antilles, des plans, politiques et programmes nationaux sont élaborés en tenant compte des principes de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
Cette situation contraste avec le fait qu’un seul pays membre de l’ONU n’a pas encore ratifié ce document : les États-Unis, où selon les données de 2016, 18 pour cent des enfants (13,3 millions) vivaient dans la pauvreté, a-t-elle souligné.
Les mineurs représentaient dans ce pays 32,6 % de la population pauvre et 21 % des sans-abri, a expliqué Rodriguez lors d’une réunion sur la promotion et la protection des droits de l’enfant.
« C’est cette même nation si puissante qui a placé des enfants migrants dans des centres de détention, les séparant de leur famille et causant des décès regrettables, en violation flagrante du droit international ».
Pour sa part, Cuba dispose de systèmes nationaux gratuits et universels de santé et d’éducation à tous les niveaux, qui sont des piliers essentiels de la promotion et de la protection des droits de l’enfant, a-t-elle souligné.
Le Parlement de mon pays consacre plus de 50 pour cent du budget de l’État à la santé, à l’éducation et à la protection sociale, a souligné la représentante permanente de Cuba auprès de l’Organisation des Nations Unies.
Cuba a un taux de mortalité infantile de 4,0 pour mille naissances, et tous les enfants sont vaccinés à la naissance contre 13 maladies transmissibles et la priorité est donnée au dépistage précoce des maladies congénitales, a-t-elle poursuivi.
Cuba a également été la première nation à être validée par l’Organisation Mondiale de la Santé pour avoir éliminé la transmission du VIH/sida et de la syphilis de la mère à l’enfant.
Mais dans le monde, a regretté la diplomate, 15 mille enfants meurent encore chaque jour, principalement à cause de maladies guérissables et d’autres causes évitables.
Plus de 124 millions d’enfants en âge pour profiter de l’enseignement primaire et secondaire du premier cycle ne sont pas scolarisés et on estime que 1,2 million d’enfants de moins de 9 ans vivaient encore avec le VIH en 2017, a indiqué l’ambassadrice cubaine.
Environ 420 millions d’enfants, soit près d’un cinquième de tous les enfants du monde, vivent dans des zones touchées par les conflits armés et, d’ici à 2030, 167 millions d’entre eux seront dans une pauvreté extrême, a-t-elle ajouté.
Au nom de Cuba, a souligné la diplomate, j’appelle l’ensemble de la communauté internationale à unir ses efforts pour sauver les enfants, pour édifier un monde juste et équitable qui garantisse aux enfants un avenir meilleur.
Par ailleurs, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a appelé aujourd’hui lors de la Journée Internationale de la Petite Fille à ce qu´elles reçoivent toutes 12 années d’éducation gratuite et à ce qu´elles ne rencontrent pas d’obstacles dans leur formation et leur intégration sociale.
Elle a également souligné l’importance pour les États d’inclure les questions d’égalité des sexes, de santé et de sexualité dans les programmes éducatifs.
Cela est vital pour rompre les habitudes sociales et les représentations collectives qui entravent la liberté des filles et entravent leur formation intellectuelle et leur intégration sociale et professionnelle, a-t-elle averti.
Selon l’organisation de l’ONU chargée de promouvoir l’éducation, la science et la culture, on ne peut oublier le rôle de la moitié de l’humanité, les femmes, en tant que partenaires égaux dans la solution des problèmes du changement climatique, des conflits, de la croissance économique, de la prévention des maladies et du développement durable.
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