Moscou, 15 octobre (Prensa Latina) La Russie a démenti hier les versions parues dans le New York Times au sujet de la prétendue attaque de l’aviation de combat russe contre des hôpitaux dans la province syrienne d’Idleb.
Nous regrettons qu’un journal nord-américain sérieux ait été victime de manipulations de groupes terroristes et des services secrets britanniques, a déclaré Igor Konashenkov, porte-parole du Ministère russe de la Défense (Mindef).
Les documents utilisés par le New York Times montrent clairement le travail des services de renseignement et des appareils et équipements utilisés par la tristement célèbre organisation des Casques Blancs, a déclaré le major général de cette nation.
Les Casques Blancs ont participé au montage d’attaques chimiques contre des civils dans plusieurs régions syriennes, mais la falsification de leurs matériaux a déjà été démontrée par des preuves et des témoignages de civils eux-mêmes utilisés par ce groupuscule.
Les capteurs, émetteurs et autres appareils de communication liés à l’Internet ne sont en rien accessibles à la population syrienne, préoccupée quotidiennement par les abus et le contrôle des formations terroristes à Idleb, a dénoncé le haut officier.
En outre, la description selon laquelle l’armée syrienne marquerait prétendument le territoire pour les missions aériennes est erronée, car à aucun moment cette procédure n’est faite à vive voix par des appareils de communication, a précisé le porte-parole du Mindef.
Konashenkov a également affirmé que le site décrit par le journal, près d’une grotte, a été visité il y a quelques jours par un groupe de journalistes qui a constaté l’existence d’un dépôt de munitions, en rien en rapport avec des soins médicaux.
Les termes employés par la publication étasunienne, sur le prétendu objectif de Damas d’éliminer le dernier foyer de résistance au gouvernement syrien, ne résistent pas à la moindre critique, car se sont des milliers de terroristes qui y sont rassemblés, a-t-il indiqué.
Idleb, à l’exception du nord-ouest de la Syrie, est le territoire où se poursuivent les actions violentes de groupes armés tels que les héritiers de Jabhad an Nusra, filiale d’Al-Qaïda en Syrie, et d’autres formations extrémistes violentes.
Dans cette province, la Turquie, l’Iran et la Syrie ont convenu avec certains groupes armés, considérés en Occident comme modérés, d’une séparation des forces, mais les terroristes sabotent constamment ce processus.
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