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Le Mexique offre protection à des membres du parlement équatorien

Mexique, 15 octobre (Prensa Latina) Le gouvernement mexicain maintient son engagement à protéger les droits de l’Homme de toutes les personnes, quelles que soient leurs affinités politiques, en accueillant des membres des assemblées équatoriennes au sein de son ambassade à Quito.

Dans un communiqué du secrétariat des Affaires Étrangères, la nation mexicaine a indiqué qu’elle assurait la protection des députés Luis Fernando Molina, Soledad Buendía et Carlos Viteri, ainsi que de leurs conjoints.

La déclaration indique que cette action s’ajoute à la protection que le Gouvernement mexicain a offerte le 12 octobre dernier à la parlementaire Gabriela Rivadeneira, du mouvement politique Révolution Citoyenne.

‘Notre pays réaffirme son attachement au respect, à la protection et à la promotion des droits de l’Homme pour tous, quelles que soient ses affinités politiques’, souligne-t-il.

Le communiqué se termine par la ratification du Mexique de non-intervention et du désir d’une issue démocratique, pacifique et dialoguée à la situation que traverse l’Équateur.

L’ancien chancelier Ricardo Patiño (2010-2016) est une autre figure de la politique équatorienne présente sur le sol mexicain. Il a quitté la nation sud-américaine le 17 avril dernier avant d’être poursuivi pour une prétendue incitation à la violence et la rébellion lors d´un discours, la justice ayant ordonné la détention préventive à son encontre.

L’ancien Président de l’Équateur, Rafael Correa (2007-2017), a récemment mis en garde contre les actions menées par le gouvernement de Lenín Moreno contre des membres du mouvement Révolution Citoyenne, qu’il a qualifiées de persécution politique.

Telle est la situation, après 11 jours de troubles sociaux au cours desquels Moreno a accusé les partisans de Correa de promouvoir les mobilisations contre la hausse des prix des carburants, qui affectait principalement les poches des familles les plus démunies.

Dans la nuit du 13 octobre dernier, une résolution prise par le mouvement autochtone et le gouvernement a mis fin aux protestations par l´abrogation du décret 883, inscrit dans le plan d’ajustement du gouvernement et exigé par le Fonds Monétaire International.

peo/rgh/otf/Yma

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