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Les indigènes d’Équateur reconnaissent le travail de la presse alternative lors des protestations

Quito, 18 octobre (Prensa Latina) La Confédération des Nationalités Indigènes de l’Équateur (Conaie) a souligné aujourd’hui le travail de couverture réalisé par des médias indépendants, populaires, indigènes, communautaires et numériques, lors des récentes journées de protestations nationales contre les mesures économiques de cour néolibérale.

« En faisant usage du droit constitutionnel à la communication et à l’information, leur action a été fondamentale pour briser le blocus médiatique évident qui voulait être imposé, alimenté par l’hégémonie des monopoles de communication nationaux », a souligné l’instance dans un communiqué.

Le texte ajoute que, de cette manière, ils ont fourni des informations vérifiables, depuis les lieux des faits, à la citoyenneté.

À cet égard, la Conaie a ajouté que le travail accompli a permis d’établir un flux d’informations permanent, par lequel il a été possible de visualisé et mettre en évidence des faits que certains médias conventionnels ont dissimulés et décontextualisés dans leurs émissions.

La Conaie s’est également préoccupée des restrictions et des menaces récurrentes qui pèsent sur le libre exercice du droit d’informer de manière responsable, notamment par l’installation d’inhibiteurs de signaux mobiles dans l’Agora de la Maison de la Culture Équatorienne, principal bastion de milliers de représentants de la communauté autochtone qui y sont restés durant les 11 journées de soulèvement.

À cet égard, ils ont également évoqué les tentatives de censure et de blocage des contenus diffusés par ces médias, ainsi que les formes et expressions d’intimidation, diffamation et menaces contre les communicateurs communautaires.

Nous étendons nos salutations et notre solidarité aux travailleurs journalistes qui ont été attaqués par les forces de l’ordre et par des groupes violents étrangers au mouvement indigène, a ajouté la Confédération.

Elle a rappelé qu´à plusieurs reprises, ils ont dénoncé des actes de violence contre les journalistes, reconnaissant leur statut de travailleurs de la communication.

Elle a également remercié les medias internationaux du Mexique, du Chili, de la Chine, de la Colombie, de l’Espagne, de la France, de l’Argentine, qui, depuis l’enquête et l’éthique journalistique, ont transmis en direct les événements dans leur pays d’origine.

Enfin, la Conaie a salué l’articulation et l’organisation de la presse indépendante, alternative, populaire, autochtone, communautaire et numérique, en harmonie avec le regard social de l’information, liant des travailleurs qui ne marchandent pas l’information.

La déclaration de la Confédération s’inscrit dans le cadre de vives critiques à l’égard du travail des médias nationaux, que beaucoup ont dénoncé, ayant omis ou caché la réalité de l’Équateur pendant les 11 jours du soulèvement populaire réprimé par l’usage excessif de la force par la police et l’armée.

Ce travail contraste avec les tentatives de délégitimer et de méconnaître les informations transmises, rejetées par la Convergence des Communicateurs et Médias Indépendants, Alternatifs, Populaires, Indigènes, Communautaires et Digitaux de l’Équateur.

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