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Chronologie du processus de changement en Bolivie

La Paz, 20 octobre (Prensa Latina) L’actuel président de Bolivie, Evo Morales, est arrivé au pouvoir le 22 janvier 2006. Depuis lors, les transformations économiques, politiques et sociales survenues ont changé le pays.

Dans le Gouvernement qu’il forma la première année, son souci de faire profiter l’ensemble de la population des réformes à venir était déjà évident; toutes les couches de la société bolivienne y étaient représentées: intellectuels de gauche, femmes, mineurs, paysans, syndicalistes et indigènes.

2006:
-Promulgation de la Loi 3364, Loi Spéciale pour la Convocation de l’Assemblée Constituante.

-1 er mai: le Décret Suprême 2871 « Heroes del Chaco » permet à l’État de prendre le contrôle de toute la chaine d’hydrocarbures.

Nationalisation de la Compagnie Minière Huanuni qui, aujourd’hui, est source de profit pour tout le pays.

2007:
-Nationalisation des Fonderies Vinto, tenues jusque là par des capitaux suisses.

2008:
-Le chef de l’État prend la décision d’expulser Philip Goldberg, l’ambassadeur des États-Unis en Bolivie accusé de diviser les boliviens et de conspirer contre eux.

-Expulsion de la DEA (Drug Enforcement Administration, agence anti-drogue étasunienne) et suspension des opérations  de cette organisation sur le territoire bolivien. Peu après, mise en place d’un nouveau plan de lutte contre le narco trafic. Mise en échec de la conspiration dite de « la demi-lune » (Beni, Pando, Santa Cruz et Tarija) dont le but était de diviser pays.

-Transformation de la Compagnie d’État YPFB (Gisements Pétrolifères Fiscaux Boliviens) en une corporation devant s’occuper de la nationalisation des pétroles de Bolivie. Création de la Compagnie Bolivienne d’Industrialisation des Hydrocarbures (EBIH).

– Récupération d’Entel (jusqu’alors compagnie privée) et démocratisation du service des télécommunications.

2009:
-Le 6 décembre 2009, réélection d’Evo Morales à la tête du pays. La même année, la nouvelle Constitution Politique est approuvée à 61,43 pour cent. Elle consolide le pays qui devient un État Plurinational.

-Nationalisation d’Air BP (filiale de la compagnie britannique British Petroleum) qui se chargeait de la distribution du carburant dans les aéroports boliviens.

-Le Gouvernement exproprie les grands propriétaires terriens: 36 mille hectares de terres sont récupérés par l’État.

2010:
-Les compagnies Corani, Guarachi, Valle Hermoso et la compagnie de distribution d’énergie de Cochabamba Elfec rejoignent la Compagnie Nationale d’Électricité (ENDE).

-Nationalisation de la Compagnie Métallurgique Vinto-Antimonio, filiale de la compagnie suisse Glencore, celle-ci ayant cessé d’opérer depuis quelques années.

2012:
-Expropriation des actions que le Réseau Électrique Espagnol (REEE) détenait  à la Compagnie de Distribution Électrique (TDE).

-Expropriation des actions détenues par la compagnie espagnole des eaux Iberdrola dans deux centres de distribution d’énergie électrique (régions de La Paz  et d’Oruro).

2013:
-Nationalisation des actions détenues par le consortium espagnol Abertis y Aenea dans sa Filiale des Services Aéroportuaires de Bolivie SA (Sabsa), en raison d’investissements non effectués.

-Expulsion de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (Usaid) de Bolivie, utilisée comme outil d’ingérence politique par le Gouvernement de Washington.

2014:
-Réélection d’Evo Morales pour la deuxième fois avec plus de 61 pour cent des voix.

2016:
-Se fondant sur de fausses informations divulguées par les réseaux sociaux au sujet d’une relation amoureuse entre le président Morales et la femme d’affaires Gabriela Zapata, l’opposition parvient à une victoire du NON (51,3 pour cent de NON, 48,7 pour cent de OUI) lors du référendum sur la possible réélection d’Evo Morales.

2018:
-L’Organo Electoral Plurinacional (Tribunal Suprême Électoral de Bolivie) valide la candidature du binôme Evo Morales-Alvaro Garcia Linera sans tenir compte du référendum de 2016. Cette décision se fonde sur un jugement favorable du Tribunal Constitutionnel qui, sur la base du droit à élire et à être élu du Pacte de San José, Costa Rica, valide la candidature du mandataire, du vice-président et du reste des autorités élues du pays.

2019:
-Le 20 février: promulgation de la Loi 1152 « Vers un Système Unique de Santé » garantissant des prestations de santé de bonne qualité et gratuites pour tous les boliviens.

De nos jours, les investissements de la compagnie pétrolière (YPFB) se montent à deux milliard de dollars pour la recherche de nouveaux gisements, la distribution du gaz à domicile, et divers autres projets, 80 pour cent de cet argent restant dans le pays. En 2005, ces investissements n’étaient que de 200 million de dollars.

Au cours des treize dernières années, l’État bolivien a consolidé son économie. Le pays a obtenu le meilleurs taux de croissance en Amérique Latine en six occasions (2009, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018).

Selon la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (Cepal), en 2019, la Bolivie aura une croissance économique de quatre et demi pour cent, le plus fort taux de croissance de toute l’Amérique Latine pour la sixième année consécutive.

Grâce à ses projets hydroélectriques, thermoélectriques et alternatifs -dans lesquels la Bolivie investira environ un milliard 559 millions de dollars- le pays deviendra le cœur énergétique de l’Amérique du Sud.

En ce moment, il génère déjà plus de 521 MW d’énergie alternative à partir de ses 24 installations situées à Cochabamba, Santa Cruz, Oruro, Potosí, Tarija, Pando et Beni.

50,1 pour cent de la population -c’est-à dire 5,5 millions de boliviens- ont pu bénéficier de bons sociaux à travers des programmes comme « Juancito Pinto » (pour les enfants), Juana Azurduy (pour les mères) et Rente Dignité (pour les adultes).

Le taux d’analphabétisme a été ramené à 2,4 pour cent. Celui de la pauvreté est passé de 38,2 à 15,2. La Bolivie est le pays de la région ayant le taux de chômage le plus bas.

Durant ces 13 dernières années, la surface des terres irriguées a augmenté de 245 mille 232 hectares dans un effort pour combattre la pauvreté extrême sévissant dans les communautés rurales les plus isolées et leur garantir la sécurité alimentaire.

Pendant cette même période, l’Administration Bolivienne des Routes (ABC) a construit cinq mille 400 kilomètres de voies goudronnées.

Le programme « La Bolivie Change » a mené à bien neuf mille 60 projets, investit deux milliards de dollars dans neuf départements et remis des logements à 157 mille 782 familles.

La nation a récupéré sa dignité dans la lutte anti-drogue; elle maintient une politique de transparence et lutte contre la corruption tout en maintenant pour priorité nationale la violence faite aux femmes.

À quoi il faut ajouter que la Bolivie est en train de fortifier ses infrastructures culturelles et de devenir l’une des destinations touristiques les plus recherchées de la région. Elle a aussi posé sa candidature pour accueillir les XXème Jeux Panaméricains de 2027.

Peo/agp/jpm/nmt

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