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L’ONU suit de près l’évolution de la situation en Bolivie

Nations Unies, 22 octobre (Prensa Latina) L’ONU suit de près la situation en Bolivie, où des groupes d’opposants de droite manifestent violemment après l’annonce de la victoire électorale au premier tour d’Evo Morales.

Selon le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, l’agence multilatérale est préoccupée par les incidents violents qui se sont produits après les élections présidentielles.

À ce stade du processus électoral, l’ONU exhorte tous les dirigeants politiques et leurs partisans à réduire les tensions, à s’abstenir d’actes de violence et à suivre les moyens légaux de résolution des conflits, a déclaré le porte-parole.

En outre, l’ONU lance un appel à tous les Boliviens pour qu’ils fassent preuve de retenue et maintiennent l’esprit civique louable dont ils ont fait preuve en participant à ces élections.

Avec plus de 97% des procès-verbaux vérifiés, la Transmission des Résultats Électoraux signale que le président Evo Morales, du Movimiento al Socialismo (MAS, Mouvement vers le Socialisme), a remporté la victoire avec 46,86% des voix, alors que le candidat de Comunidad Ciudadana (CC, Communauté Citoyenne), Carlos Mesa, a obtenu 36,72.

Mesa n’a pas reconnu ces résultats et a parlé de fraude électorale. Selon des rapports locaux, des secteurs liés à CC encouragent des actes de provocation et de violence contre des militants du MAS.

À l’heure actuelle, des foyers de violence sont signalés à Tarija, Chuquisaca, Oruro et La Paz à la suite des déclarations de Mesa qui incitent à la violence en réponse aux résultats de l’exercice démocratique de dimanche dernier.

La Centrale Ouvrière et la Coordination Nationale pour le Changement ont publié ce mardi une déclaration sur ce qu’ils ont qualifié d’actions violentes, racistes et antidémocratiques de la droite bolivienne, qui vise à générer des troubles sociaux.

Le document signale que la victoire électorale au premier tour par le peuple, qui soutient la poursuite du processus de changement et Evo Morales, est le résultat du vote des travailleurs des campagnes et de la ville, et de toutes les zones et quartiers dispersés des provinces.

Face à ce triomphe, la droite tente de réaliser un coup antidémocratique, des actions violentes, des agressions racistes et de propager des rumeurs de pénurie, ce qui est une atteinte à la démocratie et à la stabilité sociale et économique du pays, signale le communiqué.

Ces organisations accusent également le candidat d’opposition et perdant aux élections, Carlos Mesa, d’être à l’origine des violences et des affrontements.

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