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La multinationale Adobe annonce le retour de ses services au Venezuela

Caracas, 29 octobre (Prensa Latina) La société multinationale de logiciels Adobe a annoncé hier dans un communiqué officiel qu’elle continuerait à offrir ses services au Venezuela après avoir obtenu une autorisation du Département du Trésor nord-américain.

Nous sommes heureux de partager le fait que lors des quelques semaines qui se sont écoulées depuis notre dernier courriel, nous avons reçu une licence du Gouvernement des États-Unis pour fournir tous nos produits et services de médias numériques au Venezuela, indique le communiqué.

Au début du mois, la multinationale a informé ses utilisateurs dans cette nation sud-américaine qu’elle cesserait ses services en raison du décret exécutif 13 884 signé par le président étasunien Donald Trump.

Les autorités vénézuéliennes considéraient l’action comme un type d´avantage car elle permettrait du coup d’accroître l’utilisation de logiciels libres de production nationale dans le pays et de renforcer ces services.

Il y a à peine une semaine, il a été informé du fait qu’une autre société nord-américaine, Oracle, le plus grand fournisseur commercial de logiciels de bases de données au monde, retirait ses services pour la même raison, et que la raffinerie européenne Nynas a suspendu ses achats de pétrole brut vénézuélien parce qu’elle avait été sanctionnée ou même fait l’objet d’une procédure judiciaire pour avoir négocié avec l’État bolivarien.

L’annonce d’Adobe ce lundi a attiré l’attention de certains analystes qui questionnent le fait qu´en moins d’une semaine le Département du Trésor autorise une autre entreprise nord-américaine à opérer au Venezuela, après l’annonce selon laquelle la société pétrolière Chevron pourra poursuivre ses opérations.

Cette instance a prolongé pour une nouvelle période de 90 jours la licence qui permet à cette société de poursuivre ses activités jusqu’au 22 janvier 2020, licence qui bénéficie en outre aux entreprises Halliburton, Schlumberger, Bake et Weatherford, alors que le secteur pétrolier a été l’un des plus touchés par les mesures coercitives de Washington.

Pour certains, l’assouplissement apparent est le résultat du lobbying de ces puissantes transnationales, qui ont été affectées par les mesures de la Maison Blanche en perdant des marchés et de nombreux clients.

Peo/mv/ycv

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