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Le Gouvernement bolivien demande à l’opposition de se prononcer clairement sur sa participation à l’audit sur les élections du 20 octobre

La Paz, 29 octobre  (Prensa Latina). Le gouvernement de Bolivie a aujourd’hui appelé les acteurs sociaux, et plus particulièrement l’alliance de l’opposition Comunidad Ciudadana (CC), à donner une réponse claire sur leur participation à l’audit sur les résultats des élections du 20 octobre.

Lors d’une conférence de presse à la Grande Maison du Peuple (siège de l’Exécutif), le ministre de la Communication, Manuel Canelas, a affirmé: « nous désirons que le principal parti de l’opposition participe à l’audit international qui va avoir lieu au sujet de ces élections ».

CC, a-t-il expliqué, n’a pas une position claire sur sa participation et, étant donné la situation tendue que traverse le pays, « nous nous devons d’être responsables »

Il a rappelé que les forces d’opposition menées par Carlos Mesa (candidat de CC lors des élections) avaient employé des mots terribles comme « fraude monumentale » et, quatre jours plus tard, avaient essayé, de manière totalement irresponsable, de présenter des preuves qui avaient été toutes démontées.

Il a ajouté qu’on assistait à ce même manque de sérieux concernant la proposition de participation à l’audit et que la réponse envoyée par Mesa depuis la ville de Santa Cruz n’était pas « correcte ».

Il a donc réitéré cette offre en demandant une réponse claire car il n’existait pas de meilleure solution au problème que de faire appel à un arbitre international et il a révélé que le Mexique, le Paraguay, le Pérou, les Nations Unies et l’Organisation des États Américains (OEA) avaient été contactés à ce sujet.

« C’est le résultat de cet audit international qui déterminera si oui ou non il faut avoir un second tour », a-t-il assuré et il a rappelé les propos d’Evo Morales, en fin de semaine, garantissant que les conclusions de l’audit seraient respectées.

Manuel Canelas a également fait savoir que, dans les prochaines heures, le ministre des Affaires Étrangères, Diego Pary, allait donner des précisions sur la tenue de cet audit. Puis il a ajouté que le pays se trouvait « dans une conjoncture exceptionnelle » qui n’était « pas très positive », et qu’il était « dans l’intérêt de tous de trouver une solution ».

Les autorités considèrent que la mesure proposée est « la plus sensée pour lever les doutes et faire baisser  l’agressivité ambiante », estimant que « protester est légitime mais flirter avec les tentatives de coup d’État ne l’est pas ».

« Certaines attitudes sont contraires au respect de l’ordre constitutionnel », a conclu Canelas, avant de demander à l’opposition de prendre ses distances avec ce type d’attitude.

Peo/mgz/znc

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