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La France nie son intérêt à piller le pétrole syrien, mais sans le condamner

Paris, 31 octobre (Prensa Latina) Le gouvernement français a pris aujourd’hui de la distance par rapport à l’intérêt proclamé des États-Unis à pillerle pétrole du nord-est syrien, mais sans condamner ou contester cette violation du Droit International.

La Chancellerie a réagi à l’annonce faite par le Pentagone de maintenir à tout prix le contrôle des gisements pétroliers dans cette partie du pays du Levant, soumis depuis 2011 à une agression étrangère, réaffirmant que la priorité de Paris est la lutte contre le terrorisme.

Nous avons trois objectifs principaux dans la région, et nous les réitérerons lors de la réunion des membres de la coalition internationale contre l’État Islamique (EI),le 14 novembre prochainà Washington, « rencontre que nous avons proposée », signale une déclaration de l´entité française.

Selon le Quaid’Orsay, le premier objectif est toujours la confrontation avec l’EI et la préservation des résultats de la coalition, une force que la Syrie considère comme illégale puisqu´elle viole sa souveraineté. Le risque que le groupe terroriste réapparaisse dans le nord-est de la Syrie est réel, et le combat doit être collectif et en fonction de l’analyse des récents événements régionaux, y est-il souligné.

Selon la Chancellerie, les autres priorités concernent la protection de la population civile, afin d’éviter une nouvelle catastrophe humanitaire, et le règlement politique du conflit sous l’égide de les Nation Unies.

Le président étasunien  Donald Trump a publiquement fait part cette semainede son intention de « conserver le pétrole » dans cettezone de la Syrie.

Bien que les positions du mandataire qui s’écartent de l’éthique, de la décence et des règles élémentaires de l´exercice de la politique ne surprennent plus, ses commentaires encourageant Exxon Mobil ou une autre compagnie étasunien  à voler ce pétrole brut ont suscité des critiques et des appels au respect du Droit International.

peo/arc/wmr

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