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Le chancelier bolivien met en garde contre les plans d’affrontement de l´opposition

La Paz, 1er novembre (Prensa Latina) Les convocations de groupes d’opposition sous le nom de comités civiques dans sept départements masquent l’activité de secteurs qui prétendent imposer la radicalisation et la confrontation en Bolivie, ont aujourd´hui assuré plusieurs sources officielles.

‘Les manifestations de la population, si elles sont pacifiques, alors nous les respectons, cependant, il y a des secteurs qui poussent le pays vers une radicalisation’, a déclaré le chancelier, Diego Pary.

Le chef de la diplomatie bolivienne a précisé que tel était le cas du président du dénommé Comité Civique Pro Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, qui « engendre la confrontation et la violence et je pense que cela n´amène de bon au pays ».

Camacho est à la tête d´une grève dans cette région et entretient des liens avec des groupes civiques de six autres villes : Cochabamba, La Paz, Oruro, Potosí, Sucre et Tarija -avec la décision de maintenir la pression contre le résultat des élections du 20 octobre sous prétexte qu’il y a eu une fraude, qui n´a pas été démontrée jusqu´à présent.

Ces groupes réclamaient initialement une révision du décompte des bulletins de vote, puis ont demandé un audit international, et maintenant que les techniciens de plusieurs pays sont déjà en Bolivie pour mener cette enquête complète, ils réclament l’annulation des élections.

Ils tentent de plus d’imposer la matrice de nouvelles élections sans la présence du binôme du Mouvement vers le Socialisme (MAS) Evo Morales-Alvaro García Linera.

Ils essaient même d’assimiler le leader du processus de changement à l’ancien vice-président du gouvernement de Gonzalo Sánchez de Lozada sous le slogan de « ni Morales ni Carlos Mesa ». Ce dernier ayant été le candidat de Comunidad Ciudadana (Communauté Citoyenne), arrivé deuxième lors des élections, et pour lequel ce même secteur de l´opposition avait pourtant appelé à voter.

Pary a critiqué les actions violentes des groupes qui brandissent le slogan de la défense de la démocratie contre la fraude électorale présumée et qui cherchent par la force à s’emparer des institutions publiques.

Les violences ont éclaté après que Mesa se soit attribué le droit de disputer un second tour contre Morales et le Mouvement vers le Socialisme avant la publication des résultats définitifs du scrutin par le Tribunal Suprême Électoral.

Mesa a ensuite exigé un audit international justifiant une prétendue fraude, mais il exige maintenant d’annuler les résultats des élections générales.

Hier soir, un comité national autoproclamé a décidé de rejeter l´appel de Morales à une trêve des mobilisations jusqu’à la fin des travaux de l’audit.

Les attaques menées par des groupes violents qui ont participé au dit comité et qui ont ensuite tenté de gagner par la force la Grande Maison du Peuple (siège de l’exécutif) sont une preuve de l´attitude radicale assumée par les leaders civiques.

peo/rgh/jpm

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