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L´ONU dénonce la mort de 42 personnes lors des dernières manifestations en Haïti

Genève, 1er novembre (Prensa Latina) Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme a dénoncé aujourd’hui qu’au moins 42 personnes ont été tuées, dont 19 à la suite de violences commises par les forces de sécurité, lors des dernières manifestations en Haïti.

Selon les données de ce bureau, basé à Genève, 86 autres personnes ont été blessées, pour la plupart par balles, à mesure que les tensions augmentaient depuis la reprise des manifestations le 15 septembre dernier.

‘Nous sommes profondément préoccupés par la crise prolongée en Haïti et son impact sur la capacité des haïtiens d’accéder à leurs droits fondamentaux aux soins de santé, à l’alimentation, à l’éducation et à d’autres besoins’, a déclaré la porte-parole de cette entité, Marta Hurtado.

Selon le communiqué, au moins un journaliste a été tué, neuf autres ont été blessés et un nombre important a été menacé.

La plainte du Haut Commissariat a mis en garde contre le fait que, depuis le début de l’année scolaire en septembre, la grande majorité des enfants en Haïti n’ont pas pu aller à l’école.

Il a noté que les obstacles et la violence affectent durement la population, en particulier dans les régions situées en dehors de la capitale, pour qui il est très difficile d’accéder à la nourriture, à l’eau potable, aux médicaments et au carburant.

L´entité a ajouté que le secteur de la santé avait été particulièrement touché par les pénuries d’électricité, de carburant, de fournitures et par l’incapacité de nombreux médecins à se rendre sur leur lieu de travail.

Hurtado a exhorté toutes les parties à éviter d’entraver le fonctionnement des hôpitaux et à faciliter l’accès aux soins médicaux ainsi que l’acheminement des soins, y compris par les voies humanitaires, de nourriture et de médicaments pour les personnes dans les prisons, les orphelinats et d’autres groupes vulnérables tels que les personnes handicapées.

La porte-parole a recommandé à toutes les parties de ‘prendre des mesures pour trouver des solutions pacifiques aux nombreuses souffrances qui ont conduit les Haïtiens à sortir dans la rue au cours des 16 derniers mois’.

Les protestations exigent la démission du président Jovenel Moise, et ont été aggravées par la pénurie de carburant dans le contexte d’un pays touché par la corruption, l’inégalité, l’insécurité, la dévaluation de la monnaie et la forte inflation.

peo/mem/mml

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