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La Russie refuse de coopérer avec les États-Unisen ce qui concerne le pétrole syrien

Moscou, 6 novembre (Prensa Latina) La chancellerie russe a exclu aujourd’hui toute possibilité de coopération avec les États-Unis sur la question du pétrole syrien, après que la Maison Blanche ait annoncé des actions pour protéger les gisements d’hydrocarbures dans le pays du Levant.

« Dans ce cas, il s’agit de la richesse nationale de tout le peuple syrien, et nous sommes certains qu’il est le seul à avoir le droit de disposer de ses gisements d’hydrocarbures », a assuré le Ministère russe des Affaires Étrangères.

Seule la population syrienne et son armée doivent être responsables des installations pétrolières dans le cadre de l’exercice souverain de cette région, souligne une déclaration officielle de cette entité.

Précédemment, le président nord-américain Donald Trump a ordonné le déploiement de forces militaires de son pays dans le but de « protéger » les installations pétrolières en Syrie, ce qui, selon des experts, révèle le véritable objectif de Washington dans ce pays.

Le Pentagone avait annoncé la semaine dernière le retrait d’une grande partie des quelque 2000 militaires déployés dans le pays du Moyen-Orient, mais il parlemaintenant de laisser environ 800 militaires en charge de la sécurisation des installations pétrolières.

À cet égard, le ministre russe des Affaires Étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré la veille qu’il était très difficile de traiter avec un gouvernement qui annonce un jour le départ de ses troupes de Syrie et qui affirme le lendemain qu’il y déploiera un contingent militaire, alors que sa présence est totalement illégale. Les États-Unis ont installé près d’une dizaine de bases militaires dans le nord de la Syrie, sous prétexte de soutenir la lutte contre le mouvement terroriste État Islamique (EI).

Bien que le Pentagone ait annoncé la semaine dernière l’élimination du leader de l’EI annonçant la fin du groupe terroriste. Mais Moscou et Damas ont contesté cette version,considérant que dans les zones contrôlées par les troupes nord-américaines, Washington est soupçonné de recruter de nouveaux membres de groupes extrémistes.

La direction du Pentagone a menacé de riposter par la force à ce qu’elle a qualifié de tentative de « s’emparer » des gisements d’hydrocarbures par des militaires russes ou syriens.

Des troupes russes et turques effectuent depuis cette semaine une patrouille conjointe sur une bande de 20 kilomètres entre le territoire syrien et la frontière turque en vue d’évacuer de cette zone des groupes armés kurdes, en leur temps soutenus par les troupes nord-américaines.

L’accord conclu entre Ankara et Moscou a exclu Washington des décisions concernant le territoire du nord de la Syrie, où se trouvent la plupart des installations pétrolières et gazières de la nation du Levant.

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