vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Les États-Unis ignorent de nouveau la communauté internationale

Nations Unies, 7 novembre (Prensa Latina) Les États-Unis ont à nouveau ignoré les appels de la communauté internationale en défendant à l’ONU le blocus économique, commercial et financier qu’ils imposent à Cuba depuis près de 60 ans.

L’ambassadrice des États-Unis auprès de l´organisme multilatérale, Kelly Craft, a reconnu ce jeudi qu´une fois de plus l’Assemblée Générale adoptera à la quasi-unanimité la résolution présentée chaque année par le territoire des Caraïbes pour condamner cette politique.

Malgré cela, elle a déclaré que son pays se prononcerait de nouveau contre la résolution cubaine, au motif que les États-Unis ont le droit de décider avec qui commercer ou non.

Dans son allocution devant le forum, où des dizaines de délégations ont appelé à la levée du blocus, la diplomate s’est dite préoccupée par le fait que la communauté internationale continue de défier ce pouvoir de Washington.

Lors de cette déclaration, Craft n’a pas mentionné le caractère extraterritorial du blocus imposé par le gouvernement nord-américain, qui non seulement empêche les échanges bilatéraux, mais fait pression et sanctionne d’autres pays pour éviter également leurs liens économiques avec la plus grande des Antilles.

C’est précisément cette extraterritorialité qui a été continuellement dénoncée par de nombreux membres de l’ONU intervenant dans le débat sur la résolution, et critiquant, en particulier, l’activation en mai dernier du titre III de la controversée Loi Helms-Burton, qui permet de poursuivre en justice ceux qui investissent dans des biens nationalisés sur l’île.

Comme le fait habituellement son exécutif pour tenter de justifier le maintien du blocus, Craft a mentionné des violations présumées dans le pays des Caraïbes, sans déclarer que le blocus est considéré comme la principale violation des droits de l’Homme du peuple cubain.

À cet égard, et comme l’administration de Donald Trump l’a fait ces derniers mois, l’ambassadrice a de nouveau attaqué les missions médicales cubaines à l’étranger, l’un des programmes de solidarité de la nation voisine les plus reconnus au niveau international, et pour lequel plusieurs délégations ont exprimé leur gratitude.

De même, en déclarant que Cuba refuse d’importer des millions de dollars de produits agricoles et médicaux autorisés par le gouvernement nord-américain, Craft a omis d’expliquer les conditions imposées par Washington aux achats de l’île, qui comprennent des paiements en espèces, à l’avance et sans accès à crédits.

Elle a également critiqué la solidarité de Cuba avec le Venezuela et a cherché à rendre La Havane responsable de la crise dans le pays sud-américain, sans reconnaître que les conditions difficiles de cette nation sont motivées par les restrictions continues imposées par les propres États-Unis.

« Nous voterons non concernant cette résolution », a souligné la diplomate, pour confirmer une fois de plus que Washington tourne le dos à l’immense majorité de la planète sur cette question.

peo/agp/mar

EN CONTINU
notes connexes